Tajine de porc au miel et aux abricots

Encore un repas, sauté et épicé! Je sais que je retourne toujours vers mes classiques et que je ne suis pas toujours très tendance mais nos goûts et nos besoins nous amènent là où la tradition a d'ores et déjà fait ses preuves... Voici un plat toujours bon, toujours alléchant, économique parce que le tajine se décline de mille et unes façons selon le goût du jour, la saison et ce que l'on trouve dans ses placards, le garde-manger ou la chambre froide, c'est selon. Vive le Maroc où j'aurais tant aimé naître ou vivre...

4 côtelettes de porc épaisses ou 1/2 longe de porc désossée, en gros dés
8 petites carottes de saison, coupées en tranches
3 gousses d'ail, hachées
1 oignon moyen, haché
3 petites branches de céleri, coupées en biais
1 c. à table de miel
3/4 tasse de pistaches écalées
1/4 tasse d'abricots séchés, coupés en 4 sur la longueur
2 c. à table de persil frais, haché
1 c. à table de coriandre fraîche, hachée
1 c. à table d'épices à couscous ou Ras-El-Hanout
1 c. à table de sauce Harissa
1 c. à table chacun d'huile et de beurre
Sel et poivre
1/4 à 1/2 tasse de vin blanc
Eau, au besoin

Saisir le porc à feu vif dans l'huile et le beurre. Baisser à feu moyen, ajouter les épices à couscous et la sauce Harissa, faire revenir encore quelques minutes en mélangeant. Réserver. Faire revenir les légumes. Baisser à feu doux, remettre la viande. Assaisonner. Ajouter le miel, les pistaches, les abricots, le persil et la coriandre. Verser le vin blanc. Mélanger. Couvrir et cuire 45 minutes en remuant de temps en temps. Ajouter de l'eau au besoin, si le plat attache à la poêle.

Servir sur couscous aux légumes Alexa Gardens, pour ne pas le nommer, couscous que j'ai acheté dans un Dollarama récemment malgré le fait que je n'achète jamais de produits alimentaires dans ces commerces. Voici donc comment j'ai procédé pour cet accompagnement fameux que nous avons apprécié à mon grand étonnement.


Couscous aux légumes et aux raisins

1 boîte de couscous aux légumes Alexa Gardens
1 c. à table de beurre demi-sel
1/8 tasse de raisins secs, trempé dans 1 tasse d'eau chaude pendant environ 1 heure

Amener le bouillon de poulet à ébullition. Y jeter le couscous. Ajouter l'huile. Couvrir. Fermer le rond et laisser reposer au moins 5 minutes. Après ce temps, brasser à la fourchette, verser le beurre et couvrir à nouveau. Un peu plus tard, y verser les raisons gonflés et égouttés. Brasser à nouveau à la fourchette. Ajouter du beurre au besoin. Recouvrir jusqu'au moment de servir.

Variante: poulet et amandes qui a été testée par Isa
Pour une variante de tajine au poulet  et aux amandes, allez voir  l'appétissante version d'Isa du merveilleux blog bilingue Eat my cake now. De plus, au bas de sa recette, Isa nous présente un fameux mélange d'épices   Raz-el-Hanout à faire à la maison. Vive les mortiers! Vous n'aurez donc aucune raison d'éviter de faire cette recette de tajine et merci encore à Isa.

Crème de tomates à l'orange et au piment d'Espelette

Un potage à la fois sucré, salé et «picante»! Une bonne combinaison pour un repas léger que j'accompagne de pain de grains ou de biscottes. Encore une suggestion du chef Gilles Hamel, qui nous fait déguster ses expérimentations à l'épicerie, l'authentique Corneau et Cantin... où j'aime beaucoup faire mes emplettes et en passant, je ne suis pas payée pour le dire...

5 tomates mûres en dés
1 pomme de terre pelée, en dés
Le jus et le zeste de 2 oranges (moi, 1 grosse orange à jus
900 ml de bouillon de poulet (moi, bouillon de légumes)
2 oignons émincés
2 gousses d'ail hachées
1 c. à soupe de sucre (moi, 1 c. à thé)
5 feuilles de basilic frais (moi, 1 c. à thé de basilic séché)
1 c. à thé de piment d'Espelette ou de Harissa (moi, piment d'Espelette)
2 c. à soupe de crème à 35 % (moi, omis)
Sel et poivre du moulin
1 c. à soupe de beurre et 1 c. à soupe d'huile d'olive

Dans une poêle chaude faire revenir l'oignon et l'ail dans le mélange d'huile et de beurre sans colorer. Ajouter le jus et le zeste d'orange en brassant, cuire 1 minute et verser le bouillon de poulet. Incorporer les tomates, la pomme de terre, le basilic et laisser mijoter 20 minutes. Passer au robot-mélangeur (moi, au robot thermomix), remettre sur le feu, ajouter le sucre et laisser mijoter 5 minutes. Saler, poivrer, ajouter le piment d'Espelette, la crème si désiré et laisser mijoter encore 10 minutes.

Source: Déclinaison des recettes du chef Gilles Hamel, Corneau Cantin.

Biscuits de grand-mère à l'avoine aux dattes et aux figues

Des biscuits santé à la douzaine qui vous rappelleront votre grand-mère, si il en est. Ces biscuits se congèlent très bien pour le plus grand bonheur de toute la famille. Une collation tentatrice avec laquelle le verre de lait s'impose, le biscuit n'étant pas sucré ce qui s'équilibre bien avec la garniture fruitée sucrée.

Pâte à biscuits

1 1/2 tasse de farine tout usage

1 1/2 tasse de flocons d'avoine

1 c. à thé de bicarbonate de soude

1/2 tasse de graisse végétale

1/2 tasse d'eau chaude

Garniture aux dattes et aux figues

2 tasses de dattes hachées (moi , 1 tasse chacun de dattes et de figues)

1/2 tasse d'eau

1/4 tasse de sucre

1 c. à thé de vanille

Mélanger la farine, les flocons d'avoine et le bicarbonate de soude. Incorporer la graisse et mélanger jusqu'à l'obtention d'une texture grumeleuse. Ajouter suffisamment d'eau, environ 1/2 tasse, pour pouvoir façonner la pâte en rouleau. Envelopper de papier paraffiné ou ciré et réfrigérer toute la nuit.

Couper la pâte en rondelles de 1/8 de pouce. Disposer sur des plaques à biscuits graissées et farinées. Cuire au four à 325 F, environ 10 minutes.

Pour préparer la garniture, faire cuire les dattes, l'eau et le sucre à feu doux pendant 30 minutes. Brasser de temps en temps. Ajouter la vanille. Réfrigérer. Lorsque les biscuits et la garniture sont refroidis, étendre environ 1 c. à soupe de mélange entre deux biscuits et les refermer.

Source: inconnue

Tarte au fromage et aux tomates sans pâte et sensationnelle des lundis sans viande!

Pour emboîter la marche au «mouvement des lundis sans viande» que Tarzile m'a permis de connaître, j'ai choisi cette tarte aux tomates... un plat vedette qui fera écho à la vedette, Paul McCartney, porte-parole britannique de ce mouvement international pour réduire les gaz à effet de serre et améliorer notre santé individuelle et planétaire. Tout un programme auquel j'ai décidé de me joindre. Ayant déjà oeuvré au sein de l'exécutif du Parti vert en région, j'ai scandé maintes fois le slogan: «Penser globalement, agir localement!» Il était temps pour moi de me remettre au vert plus qu'occasionnellement et surtout, en dehors de la saison où le potager bat son plein. Je vous invite et incite à en faire autant que ce soit pour votre santé, celle de votre progéniture ou tout simplement pour le plaisir de cuisiner autrement.

Voici donc LA tarte aux tomates qui fait fureur partout où je la sers, où je l'apporte! Sensationnelle! Différente et croustillante avec sa croûte faite de chapelure et de fromage. Je croyais avoir perdu cette recette alors que je l'avais prudemment déposée dans un dossier au classeur dans mon ancien bureau au sous sol. Quand je l'ai retrouvée récemment, en cherchant autre chose évidemment, je ne pleurais pas de joie mais quasiment. A l'automne, elle réveille mes papilles lorsque je la prépare avec mes propres tomates mais elle est bonne en tout temps, avec des tomates de serre, que ce soit au brunch, au dîner, au souper, en guise d'entrée, de plat végétarien, etc. Je l'ai même mis au menu d'un buffet de Noël où on l'avait fortement appréciée. L'amie qui me l'a transmise, demeure maintenant à Chibougamau et j'en profite pour la saluer bien bas. Merci à toi, Micheline, pour ce partage généreux.

Croûte
2 tasses de miettes de pain frais passé au robot mais surtout pas de chapelure sèche
1/4 de tasse de fromage suisse ou cheddar Perron fort ou moyen râpé
2 c. à table de beurre fondu

Flan
2 à 3 grosses tomates tranchées
2 oignons verts ou rouges hachés minces
1 c. à table de beurre
1/2 c. à thé de sucre (facultatif, pour moi)
1 c. à thé de sel
1/2 c. à thé de basilic
1/4 c. à thé de poivre
2 oeufs légèrement battus
1 tasse de crème claire
1/2 tasse de fromage suisse ou cheddar Perron fort ou moyen râpé

Mélanger les miettes de pain, le fromage et le beurre. Presser dans le fond d'un moule à tarte de 9 à 11 pouces. Cuire au four à 400 F pendant 10 à 12 minutes ou jusqu'à coloration dorée. Laisser refroidir.

Y superposer les tranches de tomates. Parsemer d'oignons verts ou rouges et de noix de beurre. Saupoudrer de sel, de sucre, de basilic et poivre.

Mélanger les oeufs, la crème et le fromage. Verser sur les tomates. Cuire au four à 375 F de 30 à 40 minutes ou jusqu'à ce que le flan soit pris. Servir chaud avec salade et vinaigrette aux tomates séchées.

Source: Mon ex collègue, Micheline

Bouchées choco-canneberges halloweenesques

Une collation alléchante et sans-remords quant au cholestérol, facile à préparer et économique. Que demander de plus? Halloweenesque en plus!

3 tasses de céréales de type granola
1 1/2 tasses de brisures de chocolat mi-amer
2/3 tasse de canneberges séchées
4 c. à thé d'huile de canola

Dans un grand bol, mélanger les céréales, 1/2 tasse seulement des brisures de chocolat et les canneberges. Réserver.

Dans un bol allant au micro-ondes, mélanger le reste des brisures de chocolat et l'huile. Cuire pendant environ 1 minute ou jusqu'à ce que la préparation soit lisse (mélanger aux 20 secondes). Incorporer le chocolat fondu au mélanger de céréales.

A l'aide de deux cuillères, façonner des bouchées d'environ 2 c. à table chacune et les déposer sur une plaque de cuisson tapissée de papier-parchemin. Laisser prendre au réfrigérateur pendant 15 minutes. Conserver au réfrigérateur dans un contenant hermétique.

Source: Coup de pouce, sept. 2007

Curry de poulet aux légumes à l'indienne

Simple, délicieux et regorgeant de bons légumes d'automne. C'est la seule et unique cuisine que je pratique ces temps-ci. Ce plat rapide et réconfortant a l'avantage d'être aromatique sans avoir à moudre des épices ou ouvrir d'innombrables petites bouteilles et flacons. La cuisine épicée et raccourcie des jours occupés!

1 c. à soupe d'huile
1 oignon, moyen, haché
1 lb de poulet désossé, sans peau, coupé en cubes
4 tasses de légumes variés frais ou surgelés comme chou-fleur, pommes de terre, courgette, carottes (moi, poivron vert, carottes, courgettes) coupés en morceaux
1 pot de 400 ml de sauce curry douce de marque PATAK'S (moi, 1 pot de 240 ml + eau)
2 grosses tomates, hachées (facultatif)

Mon ajout: des feuilles de coriandre fraîche et du curcuma

Chauffer l'huile dans une grande poêle à frire ou un faitout. Ajouter l'oignon; faire sauter jusqu'à tendreté, environ 2 minutes. Ajouter le poulet et faire cuire jusqu'à ce qu'il soit doré. Ajouter le curcuma, si désiré. Ajouter les légumes, sauf les tomates; cuire en remuant pendant quelques minutes. Agiter le pot de sauce et l'incorporer au poulet et aux légumes en remuant. Ajouter un peu d'eau, si nécessaire. Couvrir et laisser mijoter de 10 à 15 minutes, jusqu'à ce que les légumes soient tendres. Incorporer les tomates. Brasser à nouveau­. Servir sur du riz ou des pommes de terre. Décorer de feuilles de coriandre.

Source: Recettes plus. Le calendrier de recettes no 1 au Canada. 2008.

Pain de viande façon pot-au-feu

Aujourd'hui je vous présente un repas d'automne idéal pour la journée de ramassage de feuilles mortes ou de travaux dans le garage ou au sous sol, la sortie des vêtements d'hiver, etc. J'ai adapté le tout d'une recette erronée prise sur le site de carnation, les portions étant véritablement indadéquates et des ingrédients ayant même été omis mais cependant j'aimais l'idée du rôtissage pour un repas complet. Parfait pour la cuisson pendant une corvée ou sur semaine... bref un repas facile tout en un parce qu'il en faut aussi parfois des simples et économiques.

2 c. à table d'huile
1 c. à table de persil
1/2 c. à thé de sel
1/2 c. à thé de poivre
4 grosses carottes, coupées en gros biseaux
1 tranche de navet, coupée en bâtons
2 grosses pommes de terre nouvelles, non pelées, coupées en quartiers
1 gros oignon, coupé en quartiers

2 lbs de viande hachée (boeuf, porc ou veau ou un mélange des trois)
2/3 tasse de lait carnation
2 tasses de chapelure fraîche de pain de grains
1/2 tasse de sauce chili ou ketchup
1 c. à thé de sauce worcestershire
1/2 c. à thé de sel
1/2 c. à thé de poivre

Feuilles de sauge fraîche ou séchée
Sauce chili supplémentaire pour badigeonner

Préchauffer le four à 375 F. Graisser un moule de 13 x 9 pouces et un autre de 9 x 5 pouces.

Mélanger les légumes, avec l'huile, le persil, le sel et le poivre pour bien imprégner tous les légumes d'huile.

Mélanger tous les autres ingrédients dans un bol. Verser dans le petit moule pour façonner un pain de viande de 9 x 5 pouces. Tourner le pain à l'envers pour le sortir du moule en prenant soin de le déposer au centre du grand moule de 13 x 9 pouces sans le briser. Entourer des légumes enrobés d'huile. Couvrir d'un papier aluminium et cuire au four pendant 45 minutes.

Badigeonner de sauce chili. Déposer quelques feuilles de sauge entière sur les légumes. Poursuivre la cuisson à découvert 45 minutes.

Source: Déclinaison de Carnation

Courge zucchini dodue farcie à l'italienne à la mode de Jasmine

Mon copain, Sylvain, m'ayant donné de très gros zuchinis lors d'une visite chez lui à Lac-à-la-Croix, je pensais les farcir de façon traditionnelle, c'est-à-dire coupé en deux sur le sens de la longueur, avant que je ne tombe par hasard sur cette fameuse recette de Jasmine. (J'ai déjà mentionné que les zucchinis en question étaient de la taille d'un bâton de baseball!) Quand j'ai zieuté la courge spaghetti farcie à l'italienne ainsi présentée par Jasmine, j'ai cru pouvoir faire de même avec l'une des gigantesques courges qui trônaient dans la salle à dîner et dans la chambre froide. Le résultat fût apprécié de mes testeurs favoris. Comme le zucchini s'avère moins rigide que la courge spaghetti, il ne me fût pas nécessaire de le peler et la bête nécessitât une moins longue durée de cuisson. Ce qui fût donc fort simple à préparer somme toute et ce, à mon grand étonnement d'ailleurs! Ce qui fût aussi délicieux, il va sans dire! Merci à Jasmine et à sa maman d'avoir commis une telle farce!

1 grosse courge zucchini, coupée à une extrémité pour qu'elle soit de la taille d'une courge spaghetti
Veau haché, en quantité suffisante
1/4 tasse de riz brun
1 oignon haché fin
1 gousse d'ail hachée finement
1 c. à thé d'orégano
1 c. à thé de romarin
1 c. à thé de thym
1 boîte de conserve de sauce tomates maison
Quelques noisettes de beurre
9 gros champignons, chapeaux séparés des tiges

Après avoir coupé la courge à une extrémité, enlever une calotte à l'autre extrémité et pratiquer une incision au centre à l'aide d'une cuillère à long manche style cuillère à parfait. Creuser la courge en enlevant la partie fibreuse du centre ainsi que les graines.

Préparer la farce en mélangeant tous les autres ingrédients sauf le beurre, la sauce tomate et les champignons. Placer la courge debout en l'assoyant à la grosse extrémité et, après avoir façonné la farce en un gros boudin assez ferme, l'insérer à l'intérieur de la courge sans trop serrer ni taper. Car le riz en cuisant dans la farce prendra de l'expansion. Déposer la courgette dans une cocotte légèrement huilée.

Façonner le reste de la farce en boulettes et les déposer tout autour de la courge. Verser la sauce tomate sur les boulettes. Déposer quelques noisettes de beurre sur la courge et recouvrir. Cuire dans un four préchauffé à 350 F pendant environ 1 h 30 minutes, en prenant soin d'arroser aux 30 minutes. Après une heure de cuisson, ajouter les chapeaux et les tiges de champignons avec les boulettes. Terminer la cuisson pour les 30 dernières minutes. Servir la courge en la coupant en tranches épaisses et en accompagnant de quelques boulettes et champignons.

Cette recette participe au jeu complètement courges de Marie-Laure Tombini.

Source: Déclinaison courge spaghetti farcie prise ici sur le blogue La cuisine de Jasmine

Cari de dinde et de citrouille

Sauté à l'orientale au cari, absolument de saison: mon repas de l'Action de Grâces... ou même de l'Halloween à l'avance! Haut en couleurs, en légumes et épices... mais savamment dosé car une fois cuit, les épices seront douces, douces avec le lait de coco et surtout, la citrouille qui absorbe le tout! Je vous le recommande fortement. Si vous craignez la citrouille, remplacez-la par n'importe laquelle courge de votre choix ou selon les préférences de votre famille. Une option annuelle à déguster! Sortez le wok du placard et amusez-vous avec les enfants à découper les légumes en morceaux.

1 1/2 lb de poitrines de poulet désossées, sans la peau (moi, 1/2 poitrine de dinde désossée, sans la peau) en cubes de 1 1/2 pouces ou 4 cm
2 c. à soupe d'huile d'olive
Sel et poivre
1 gros oignon, émincé
4 gousses d'ail, émincées
1 poivron rouge haché
1 jalapeno haché
1 c. à soupe de gingembre frais émincé
2 c. à thé de poudre de cari de bonne qualité (moi, cari du Sri Lanka)
1 c. à thé de poudre de curcuma (mon ajout)
1 conserve de 14 onces ou 400 ml de lait de coco
6 tasses de cubes de 1 pouce de citrouille pelée, égrenée (moi, 3 tasses seulement)
1/4 tasse de coriandre ou persil frais haché (moi, 1 c. à table de coriandre en tube + 1/2 tasse de basilic en chiffonnade)

Dans un chaudron épais ou un wok, à feu moyen-vif, faites chauffer l'huile. Faites revenir le poulet ou la dinde, quelques morceaux à la fois. Salez et poivrez. Retirez les morceaux à l'aide d'une cuillère perforée et ajoutez de l'huile au besoin. Quand toute le poulet ou la dinde ont été mis de côté, ajoutez oignon, ail, poivron, piment et gingembre dans le chaudron. Faites cuire 3 minutes à feu moyen en brassant. Ajoutez le cari et le curcuma et faites cuire 1 minute. Incorporez le lait de coco. Remettez le poulet ou la dinde et le jus de cuisson dans le chaudron. Couvrez et laissez mijoter 20 minutes environ. Ajoutez la citrouille. Couvrez et laisser mijoter 30 minutes. Rectifiez l'assaisonnement. Cette étape est importante car si vous vous attendez à une sauce piquante vous devrez peut-être ajouter une pincée de piments broyés ou de piments d'Espelette. Incorporez la coriandre et le basilic ou le persil. Servez immédiatement avec riz basmati.

Cette recette participe au jeu complètement courges de Marie-Laure Tombini.

Source: Déclinaison Revue Madame au foyer, octobre 1996.

Bâlis ou boulettes végétariennes aux épinards ou aux bettes à cardes faciles à faire

Pourquoi ces boulettes se nomment ainsi? Je ne saurais répondre. Mais le premier été que nous avons cultivés des épinards, j'ai expérimenté cette recette que j'ai conservée précieusement. Il ne se passe pas un été sans que je fasse ces boulettes croustillantes et moelleuses à la fois, accompagnées d'une sauce tomate maison et de pâtes fraîches. Un plat excellent et tout désigné pour augmenter un peu la consommation de verdure et de chlorophylle. Il ne faut surtout pas oublier les recommandations du Guide alimentaire canadien et la meilleure façon d'y faire face est de varier et d'alterner les légumes, fines herbes et fruits notamment.

Cette combinaison de boulettes végétariennes aux épinards ou aux bettes à cardes, sans doute d'origine ayurvédique, servies dans une sauce tomates, prend des allures un peu italienne, me revitalisant à tout coup et me rendant de beau, de bon... de bonne humeur! Ce soir j'ai poussé la chose à l'extrême en préparant des spirellis de courgettes crues. Un pur délice!


1 lb d'épinards ou de bettes à carde
2 tasses de chapelure de pain de blé entier ou de pain de grains ou encore, de germe de blé

1/2 tasse de fromage cottage ou yogourt méditerranéen ou fromage dama blanc crémeux
1/4 lb de persil
1/2 tasse de parmesan frais râpé
Sel, poivre
Origan et estragon séchés

Cuire les épinards ou les bettes à carde avec le persil dans un peu d'eau; égoutter et hacher. Mélanger tous les ingrédients; façonner en boulettes, déposer sur une plaque à biscuits graissée et cuire 15 minutes à 350 degrés F. Donne 4 portions ou environ une trentaine de boulettes.

Servir nature, avec une céréale ou encore sur des pâtes de grains entiers ou comme moi, aujourd'hui sur des spirellis de courgettes crues avec une sauce tomate maison ou une sauce béchamel aux champignons, par exemple.

Source : Recueil de recettes végétariennes, Fraternité rosicrucienne.

Chapelure facile au robot thermomix

1 partie de pain de blé entier, rôti
1 partie de germe de blé

Faire rôtir le pain dans le grille-pain et le réduire en miettes au mélangeur ou au robot (moi, au robot-thermomix).

Mesurer et ajouter une égale quantité de germe de blé. Brasser et conserver au congélateur dans un contenant fermant bien.

Utiliser dans les recettes qui demandent de la chapelure et sur tous les plats au fromage gratinés.

Source : Déclinaison Madeleine Guénette, Cuisine végétarienne à la portée de tous.

Toujours dans les tomates... ou tranche de vie d'une amoureuse des tomates!

Et oui, je suis toujours dans les tomates! Submergée! A preuve, même mon sondage «Marie et Marie» effectué ici récemment (voir l'encadré en haut à votre droite) qui prouve que vous aussi, tout comme moi, préférez la tomate à tout autre fruit et légume d'automne. Vous avez choisi la tomate majoritairement soit à 45 %

Ce qui me force encore à trouver d'autres idées originales avec la tomate... comme si ma tête et mes fichiers-recettes n'en débordaient pas ces temps-ci, sans oublier la blogosphère également... Il faut voir tellement ça regorge de tomates, ça tomatille de toutes parts, vertes, rouges, roses, jaunes, marbrées... crues, cuites, congelées, mises en conserves, en purées, en sauces, grillées, séchées ou confites. Mais encore c'est pas croyable! Même en confiture, en gâteau, muffins, ouf! Et j'en passe et j'en oublie, des vertes et des pas mûres! Allons donc voir un peu ce que je vous ai répertorié pour le fun...

Mais avant regardons cette petite caricature pour le plaisir, juste pour rire car en classant dernièrement je suis tombée moi aussi... dans les tomates! Et qui sait, c'est peut-être ce qui vous arrivera vous aussi si vous continuez à me lire et à naviguer sur la blogosphère... car l'été prochain peut-être vous risquerez-vous enfin à en cultiver... sur votre balcon pour ne pas dire sur la tête de vos voisins! lollll!

Source de la caricature scannée: Québec science, vol. 30, no 10, juin 1982

Bref tout le monde revendique la meilleure recette de sauce tomates au monde. En effet, sur la blogosphère en ce moment on ne compte plus les sauces, ni les corvées savamment illustrées de mise en conserve comme celles de Ginette et de Tarzile (de fameux reportages qu'il faut aller admirer!) corvées que je m'épargne moi-même par pure paresse, me refusant à empoter mes belles tomates.

Je veux les manger rondes, entières ou cuisinées. Quand il n'y en aura plus, je pourrai me résigner à acheter des tomates de serre ou des tomates en boîte et je me dis que de toutes façons les supermarchés se fendent en dix pour nous en vendre. Là-dessus mon chum épouse un certain désaccord, il croit que si nous étions tous deux retraités, nous prendrions un fameux plaisir à le faire. Moi, je réponds que c'est de l'esclavagisme...c't'affaire-là! En tout cas, c'est une longue histoire de couple, on a déjà planté jusqu'à 24 plants de tomates et, ouf! ils avaient tellement donné qu'à l'automne on les rentrait à la maison à l'aide d'une brouette. Je peux vous le jurer! lolll!

Toute la maison croulait quasiment sous le poids de ces nombreuses tomates qui mûrissaient partout, ici et là, les pauvres comme elles le pouvaient, sous le regard attendri de Marcellin, notre bon vieux chat qui avait bêtement passé tout l'été à aller frôler son nez contre leurs feuilles. D'ailleurs ça fait longtemps que j'y pense, je devrais vous scanner une photo de cette époque, vous me verriez comme une enfant concentrée que j'étais en train de faire ses devoirs, plantée sérieusement devant mes piles de recettes éparpillées avec des bols de tomates tout autour de moi!

Alors aujourd'hui, devenus citadins, on a plus de chat et moins de plants tomates mais on en profite tout autant. Et on n'en perd pas une, sauf celle que j'ai mise au compost ce soir. Explorons donc ce répertoire culinaire ingénieux et impressionnant.

La tomate grillée est une entrée classique en Provence comme ailleurs que tous connaissent, mais Anoushka qui nous parle de sa dépendance aux tomates, les grille en ajoutant une touche de gingembre et citron.

Diane, elle, la préfère aromatisée à la livèche.
En salade elle sera de toute beauté combinée à la mangue.
D'autres la servent en cocktail, en mousse ou en calpacho.
Quand ce n'est pas la tomate cerise en verrine, d'autres la font aussi farcies ou en éventail, en tarte ou en mignons minis tatins.
Mais franchement en crumble, fallait y penser!
Ou pourquoi pas, en délice ayurvédique!

Certaines poussent la chose jusqu'à la consommer verte comme dans ce superbe tatin notamment.
Tandis qu'il y en a qui l'aiment tellement ainsi qu'ils la font pousser toute verte pour ne pas en manquer comme la green zébra par exemple.
Lors du dernier ramadan certains s'inquiétaient même de son rebondissement sur les marchés.
Ah! Dieu que je m'en voudrais de ne pas vous présenter ce si beau sorbet.
Il y en a tellement, tellement, autant de recettes que de tomates finalement, que je ne pensais pas en cuisiner encore. Jusqu'à maintenant j'ai concocté passablement avec ce si beau fruit.

1. En potage au robot thermomix, très classique mais si bon.
2. En minis verrine pour une fête.
3. Sans oublier mes tomates festives que je ressors toujours dès que je le peux.
4. En quiches, tartes, clafoutis et stratas.
5. En taboulés et autres salades en tous genres.
6. En minis ratatouilles, mijotés, pains de viande et j'en passe.

Mais malgré tout, pour écouler mes stocks entreposés dans la salle à dîner et la chambre froide, dans les prochains jours, je vous proposerai encore d'autres fantaisies tomatées comme celles-ci:

1. la soupe à la sri lankaise;
2. la tomate farcie au coucous du Dollarama;
3. la tarte au fromage cheddar Perron et aux tomates de ma copine Micheline;
4. le pain de viande à la ratatouille;
5. le spaghetti à la tunisienne et celui de ma mère, à la napolitaine;
6. et s'il en reste, un accompagnement pour les tournedos.
7. Quant à la soupe et au gâteau à la tomate verte, ce sera pour l'an prochain, je pense bien.

D'ici là, je retourne à mes affaires ou à mes tomates, c'est selon! Je retourne dans mes tranchées! lollll!

Jus de raisins bleus maison

Oui! Oui! Oui! Vous avez bien lu! Jus de raisins incroyablement savoureux comme le Welch's pour ne pas le nommer. Autrefois quand je faisais cette recette c'était avec le fond du 2e ou 3e panier que mon chum dégustait en cure de raisins automnale. La première fois que j'en ai fait, j'étais bel et bien sceptique mais le bleu et le velouté du jus ont tôt fait de me conquérir. Plus tard après avoir fait goûté à un copain, je lui ai transmis cette recette pour cogiter face à ses vignes et aujourd'hui, c'est à mon tour de m'exécuter avec mes propres raisins.

Attention! ils ne sont pas très gros et ont beaucoup de noyaux et même s'ils ont enfin mûri, j'ai décidé de préparer cette potion magique pour ne pas les gaspiller. Ils sont si beaux et si bons comme de petites perles bleues. Voyez un peu! Avant que je ne vous donne la méthode...

Mettre les grappes de raisins dans une grande casserole avec un tout petit d'eau, quelques tasses dépendamment de la grandeur de la marmite ou de la chasse-pinte. Donner un bouillon. Laisser bouillir quelques minutes, le temps que les grappes de raisins placées sur le dessus ne s'affaissent elles aussi. Extraire le jus en pressant les grappes à travers une mousseline. Moi, sur un coton à fromage déposé sur un grand tamis.

Admirez ici la belle couleur du moût de raisins!

Le truc: prendre son temps, un après-midi s'il le faut, en vaquant à vos occupations et en retournant presser occasionnellement. Servir avec du miel, si désiré. On dit aussi que ce jus peut être embouteillé et conservé pour l'hiver. Ce que je n'ai jamais fait car il disparaît rapidement et je n'en ai jamais fait non plus en si grande quantité pour devoir l'embouteiller. Peut-être en fera-t-on du vin dans les étés subséquents? Que sais-je? Mais bref, antérieurement tous ceux qui ont goûté à ce jus ont été conquis.

Source: Danièle Starenkyj. Le bonheur du végétarisme. Principes de vie et recettes.