Mon jour du souvenir à moi! Je lève mon coquelicot et mes pavots à tous ces soldats qui furent appelés et happés au combat! Une pensée et quelques graines de pavot pour eux puisque le pavot est une espèce de coquelicot, emblème de cette triste journée...
1 tasse ou 250 ml de yaourt nature
1/4 tasse ou 65 ml de graines de pavot
1/4 tasse ou 65 ml d'huile de maïs (moi, de canola)
1/2 tasse ou 125 ml de sucre à fruits (moi, sucre blanc)
2 oeufs battus
1 cuil. à soupe ou 15 ml de zeste d'orange (moi, zeste de citron)
1 3/4 tasse ou 425 ml de farine tout usage ou
1 3/4 tasse ou 425 ml de farine de blé entier (moi, de blé entier)
1 cuil. à thé ou 5 ml de levure chimique (poudre à pâte)
1/2 cuil. à thé ou 2 ml de bicarbonate de sodium (soda à pâte)
1/2 cuil. à thé ou 2 ml de sel
Préchauffer le four à 350 F ou 180 C. Dans un bol, mélanger le yaourt nature et les graines de pavot et laisser reposer 2 heures au réfrigérateur. Pendant ce temps, mettre l'huile, le sucre, les oeufs battus et le zeste dans un grand bol et bien mélanger. Réserver. Puis dans un autre bol, mélanger les ingrédients secs. Lorsque le mélange de yaourt et de graines de pavot est bien refroidi, y incorporer le mélange d'ingrédients secs ainsi que le mélange d'huile, de sucre, d'oeufs et de zeste et bien mêler tous ces ingrédients à l'aide d'une cuillère de bois. Verser la préparation obtenue dans un moule à pain beurré. Mettre au four préchauffé à 350 F ou 180 C et faire cuire 45 minutes ou jusqu'à ce que la lame d'un couteau glissée au centre du pain en ressorte propre. Servir tiède ou froid.
Source: Magazine Sel et poivre, no 35
En terminant je vous laisse sur un poème de Rimbaud et une photo de circonstance pour souligner le jour du souvenir à ma façon... Photo de la tombe du soldat inconnue, prise à Ottawa, en juin dernier alors que je recevais la visite de mon amie Christiane, venue de Marignanne pour 3 semaines. C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Le Dormeur du val, Arthur Rimbaud, Octobre 1870
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Le Dormeur du val, Arthur Rimbaud, Octobre 1870
4 commentaires:
Coucou à toi
Très heureuse de te revoir
comme il a l'air bon ce pain
Je m'envole avec ta recette
Merci
Sakya xx
Merci à toi Sakya pour ton gentil commentaire, c'est un honneur de te retrouver dans mon assiette!
Ce pain au pavot est charmant oui mais ton billet me touche, c'est magnifiquement souligné ce jour su souvenir, Merci.
slt ce pain à l'air tres bon je sens son odeur d'ici
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