samedi 31 mars 2007

Émincé de steak d'orignal aux poivrons



Depuis que j'ai adapté cette recette, je l'ai aussi adoptée, ce qui fait que mon chum doit maintenant partager le steak d'orignal, le pauvre!

Marinade
1/4 tasse de sauce soya (moi, sauce tamari)
1/4 tasse d'eau (moi, sauce teriyaki ou sauce de haricots noirs à l'ail et au gingembre de marque Golden Dragon)
2 gousses d'ail émincées
2 c. à thé de thym
sel et poivre au goût
Ma variante: 1 pincée de citronnelle moulue et 1 pincée de poudre de galangal (facultatif)

1 livre de bifteck de ronde coupé en languettes minces (moi, steak d'orignal)
2 c. à soupe d'huile
1 oignon haché
1 poivron vert, coupé en lanières
1 poivron jaune, coupé en lanières (moi, non)
1 poivron rouge, coupé en lanières
2 branches de céleri émincées

Mes variantes: 2 échalotes, hachées
2 c. à table de coriandre fraîche, ciselée
1 boîte de champignons frais, tranchés (facultatif)

Dans un bol profond, mélanger tous les ingrédients de la marinade. Y déposer les languettes de viande. Bien mélanger, couvrir et réfrigérer 30 minutes. Égoutter la viande. Réserver la marinade.

Faire chauffer l'huile dans un grand poêlon ou wok. Faire revenir les oignons environ 2 minutes. Ajouter la viande et faire sauter de 4 à 5 minutes. Ajouter les poivrons et le céleri. Poursuivre la cuisson pendant 5 minutes ou jusqu'à ce que les poivrons soient tendres mais encore croquants. Ajouter la marinade et laisser cuire 2 minutes.

Servir sur un nid de riz ou de vermicelles de riz. Simple comme tout ce délice, beau, bon pas cher avec des ingrédients frais et de qualité. Il s'agit d'ouvrir le congélateur, la veille au soir et de faire mariner le lendemain tandis qu'on prépare les légumes et la mise en place pour le souper et la photo pour le bloggue!

Source:  Coquine128 et Mammcooking, Forum Recettes.qc.ca

Pain de Noël aux noix du Brésil



Je concocte ce pain depuis Noël 1989 et depuis ce temps mon chum en redemande toujours. Simple à confectionner, il possède les qualités du gâteau aux fruits en meilleur ou en version moins à l'anglaise, sans les fruits confits qui goûtent le sucre et seulement le sucre sans le goût des fruits. Mieux vaut utiliser moins de variétés à la fois mais seulement ceux que l'on préfère finalement. Ce gâteau en sera donc un de Pâques cette fois-ci. Pourquoi pas?

Pain de Noël aux noix du Brésil

250 ml ou 1 tasse de farine
3 ml ou 1/2 c. à thé de sel
2 ml ou 1/2 c. à thé de poudre à pâte
625 ml ou 300 g ou 2 3/4 tasses de noix du Brésil entières
550 ml ou 400 g ou 2 1/4 tasses de dattes entières dénoyautées
250 ml ou 1 tasse de cerises au marasquin entières, bien égouttées
4 oeufs
250 ml ou 1 tasse de sucre
5 ml ou 1 c. à thé de vanille
3 ml ou 1/2 c. à thé d'essence d'amande

Chauffer le four à 325 degrés F. Graisser le moule à pain (9 pouces X 5 pouces), le tapisser de papier parchemin et graisser de nouveau. Mélanger la farine, le sel et la poudre à pâte, ajouter les noix, les dattes et les cerises et mélanger jusqu'à ce que les fruits soient bien enfarinés. Battre les oeufs et ajouter le sucre graduellement en battant après chaque addition. Ajouter la vanille et l'essence d'amande. Incorporer le mélange de fruits et de farine. Verser dans le moule. Mettre une casserole d'eau bouillante sur la claie inférieure du four. (Veillez à ce qu'il y ait constamment de l'eau pendant toute la durée de la cuisson). Déposer le moule sur une autre claie, au centre du four, et cuire le pain à four doux jusqu'à ce qu'un cure-dent en ressorte propre quand on l'insère au centre. (Temps de cuisson de 2 à 2 1/2 heures; moi, je l'ai cuit 2 heures seulement et ce fut nettement suffisant). Laisser refroidir complètement avant de démouler. Envelopper le gâteau de papier d'aluminium et garder au réfrigérateur. Il n'est pas nécessaire de le laisser vieillir avant de le servir.

Trancher et servir sur une belle assiette de service ou sur un plateau. Pour faire différent, cette fois j'ai décidé de l'accompagner d'une sauce chaude au caramel au beurre vanillé. Voir le billet suivant ci-bas.

Source:  La cuisinière Five Roses, 25e édition, révisée 1982, Les minoteries Lake of the wood Ltée, Canada, p. 36

Sauce chaude au caramel au beurre vanillé (au Thermomix)

200 grammes de sucre
50 grammes de beurre
1 petite boîte de lait carnation
1 c. à thé de vanille

Mettre tous les ingrédients dans le bol du robot Thermomix et chauffer jusqu'à ébullition environ 5 minutes, à 100 degrés et à vitesse 1.

Verser sur les tranches de pain aux noix du Brésil, recette ci-haut mentionnée. Une sauce extra rapide, bonne et sans prétention sauf celle de compléter en beauté un dessert aussi simple qu'un gâteau blanc à la vanille. Oups! J'y pense demain matin ou dimanche, je mange le reste sur les gaufres à la bière ou les toasts dorées!

source: Thermomix, La cuisine réinventée, p. 65, Importations Nobelhaus inc.

jeudi 29 mars 2007

Bain au lait de chocolat «Divine décadence»



Y a-t-il une femme parmi nous qui n'ai jamais tenté de noyer ses chagrins d'amour dans le chocolat? Mais pourquoi ne pas nous y plonger littéralement?» c'est ce que suggère l'auteure, éditrice et conférencière Sarah Ban Breathnach. Ce soir, un peu lasse, je n'ai pu résister à la tentation, voici pour vous cette recette inusitée mais surtout fameuse!



2 tasses ou 500 ml ou 200 g de lait en poudre
3 c. à soupe ou 45 ml de cacao en poudre
1/4 de tasse ou 60 ml ou 25 g de fécule de maïs


Mélangez ensemble ces 3 ingrédients. Versez 1/4 de tasse ou 60 ml ou 25 g de ce mélange sous le robinet pendant que la baignoire se remplit. Conservez le reste du mélange des 3 ingrédients dans un contenant de verre étanche.


L'auteure ajoute : «Ce lait pour le bain est un cadeau du ciel : son arôme capiteux vous monte à la tête sans trop arrondir vos hanches.»

Source: Sarah Ban Breathnach, Éloge de L'Ordinaire. Une année de splendeur dans la simplicité. Éd. du Roseau, 2004, pp.96-97

mardi 27 mars 2007

Chocolat chaud


Quoi de plus réconfortant qu'une bonne grande tasse de chocolat chaud bien mousseux, après une longue journée de travail, de rencontres et de réunions interminables... Et en prime, vous bénéficierez de deux recettes pour le prix d'une puisque j'ai trouvé au congélateur un petit plat oublié de fudge «divinity» que nous avions concocté avec passion et amour, ma mère et moi.

Pour commencer je vous livre la recette de chocolat au lait chaud trouvé sur le site 100%Gourmande que j'ai adaptée au goût du pays ou au goût du jour, c'est selon.

200 ml de lait à 3,25 %
1 à 2 c. à soupe combles de préparation à chocolat chaud After Eight à la menthe
Cannelle du moulin

Verser le lait et le chocolat dans le robot thermomix, programmer 2 minutes, vitesse 4 à 90 degrés. Ensuite, programmer 1 dernière minute à vitesse 10. Verser dans une grande tasse ou une chope. Pour décorer, saupoudrer de cannelle du moulin, de sucre à la cannelle ou encore de cacao.

Variante: Ajouter un bâton de cannelle pour brasser.

Déguster avec un bon livre et une sucrerie, si désiré. Voir le billet plus bas, pour la recette de fudge «divinity» illustré.

Source: site 100%Gourmande, section 100% raisonnable.

Fudge «divinity»


Ce fudge est sorti tout droit de mon enfance... Souvenir d'une voisine, originaire des Iles-de-la-Madeleine, qui nous offrait une boîte de ses délicatesses et autres douceurs pour Noël. Que du bon temps passé en compagnie de cette charmante dame, qui m'a appris l'amour de la correspondance épistolaire, de l'artisanat notamment le patchwork et de la musique de chambre, des jardins anglais et surtout, la patience et la passion dans tout, c'est-à-dire dans toutes les réalisations et dans toute chose, petite ou grande. Merci Édmonde d'avoir été là, dans mon coin de pays!

750 ml ou 3 tasses de sucre
250 ml ou 1 tasse d'eau
10 ml ou 2 c. à thé de vinaigre blanc
2 blancs d'oeufs à la température de la pièce
5 ml ou 1 c. à thé de vanille
125 ml ou 1/2 tasse de noix hachées (nous avons omis et plutôt décorés avec des morceaux de cerises rouges et vertes)

Mélanger le sucre, l'eau et le vinaigre dans une casserole. Cuire à feu moyen en remuant constamment jusqu'à ce que le sucre soit dissous et que le mélange commence à bouillir. Couvrir et faire bouillir 1 minute; découvrir. Cuire à feu moyen en remuant de temps en temps jusqu'à l'obtention d'une boule dure (120 degrés C ou 250 degrés F). Retirer du feu immédiatement. Pendant que le sirop cuit, faire monter les blancs en neige et battre jusqu'à la formation de pointes fermes. Verser le sirop graduellement sur les blancs d'oeufs battus en fouettant au malaxeur jusqu'à ce que le mélange épaississe et garde sa forme. Incorporer la vanille et les noix. Laisser tomber à la cuillère sur du papier ciré (je souligne : pour le faire procédez rapidement) ou étendre dans le moule beurré (un moule carré de 8 pouces ou 20 cm) et couper en carrés. Décorez de cerises. Laisser prendre dans le moule. Donne 24 bouchées ou plus.

Vraiment divin comme son nom l'indique: il suffit d'une bouchée pour rejoindre les anges!

Source: Le livre «La cuisinière Five roses», 25e édition, révisée en 1982, Les minoteries Lake of the woods ltée, Canada
 

Fond de canard (cuissons traditionnelle et à la mijoteuse électrique)

1 carcasse de canard ou 1/2 canard en morceaux, avec les abats, si possible (moi, 1 carcasse de canard, les ailes, les abats + 1 carcasse de poitrine de poulet)
1 gros oignon coupé en deux
2 clous de girofle
2 branches de céleri avec les feuilles
2 panais nettoyés et tranchés (moi, entiers)
1 c. à thé ou 4 ml de poivre noir en grains
1 bouquet garni (moi, 2 feuilles de laurier, thym et persil)
1 gousse d'ail pelée
Quelques branches de persil frais
1/2 pomme parée (moi, 1 petite pomme entière, pelée et le coeur évidé et coupée de deux)
1/3 tasse de vin blanc (moi, saké)
Sel
10 tasses ou 2,5 l d'eau

Casser grossièrement la carcasse en morceaux, puis la mettre dans une grande casserole. Piquer chaque morceau d'oignon d'un clou de girofle, puis les mettre dans la casserole. Ajouter le reste des ingrédients. Saler au goût. Mélanger et porter à ébullition. Baisser le feu à moyen-doux, puis laisser réduire de moitié. Passer au tamis et remettre dans la casserole. Continuer à mijoter jusqu'à ce que le fond soit réduit d'un tiers. Retirer la casserole du feu et laisser refroidir 20 minutes avant de verser dans un grand contenant hermétique. Réfrigérer. Retirer la graisse figée sur la surface avant d'utiliser.

Ma méthode personnelle, à la mijoteuse électrique
J'ai déposé tous les ingrédients dans une grande mijoteuse de 5 l. J'ai programmé 10 heures au plus bas. J'ai fait le tout samedi soir, de sorte que ma mijoteuse a travaillé pour moi pendant la nuit et en avant-midi. Après son 10 heures de cuisson, elle a passé en mode réchaud. Comme j'étais partie déjeuner au restaurant avec mes amies, j'ai filtré le bouillon à mon retour. Puis j'ai filtré une deuxième fois. J'ai laissé reposé un peu dans des pots mason stérilisés. J'ai entreposé au froid (frigo et chambre froide) pour quelques jours seulement.

Le résultat est de belle apparence, de couleur jaune ambré même si je n'ai pas pris de photo car je trouvais mes pots mason non inspirants ni photogéniques.

Le même jour au souper, j'ai utilisé un pot pour faire un risotto style paëlla crevettes et cuisses de canard. Cette semaine, j'utiliserai une autre partie du bouillon pour une soupe, éventuellement une soupe wonton ou thaïlandaise. Le reste du fond de canard sera congelé pour un mijoté peut-être aussi pour une tourtière (orignal, perdrix, porc de lait et autres viandes et volailles).

Source: Le guide cuisine, vol.5, no 2, p. 33

lundi 26 mars 2007

Soupe aux gourganes à la mijoteuse






Une belle entrée avant un plat traditionnel, en été tout comme lors du temps des fêtes (servie avant un ragoût de boulettes et de pattes de porc, par exemple). La soupe aux gourganes est aussi un plat complet en soi. Chez nous, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les gourganes c'est un peu comme les bleuets, «on en a dans le sang». On aime ça et, je ne sais trop pourquoi, chacune de nos mères détient la meilleure recette au monde. C'est pour ça que ça m'a pris bein des années avant de me décider à en faire car selon moi, la barre était haute. Finalement je me suis risquée : j'ai appris à la faire et je n'en suis pas peu fière. Avec la mijoteuse, je peux me permettre d'en faire en tout temps... même l'été en pleine chaleur... au pis aller je la fais cuire pendant la nuit. J'ai maintenant tous les tours dans mes sacs (mes sacs sont congelés cependant! Hihihi!). Et quand mon beau-frère montréalais se pointe, j'ouvre la mijoteuse et le tour est joué. Je me souviens d'un lendemain de fête où, toute odorante qu'elle se faisait, il en avait mangé en se levant, un peu tard mais tout de même pour déjeuner, avant d'aller faire son petit-bonhomme-de-chemin : seulement 2-3 kilomètres de marche dans le champs derrière la maison. Comme quoi, le bonheur ne ressemble pas toujours à ce qu'on imagine! Allez donc savoir c'qui mijote dans la marmite du bonheur chez l'voisin!

10 tasses d'eau bouillante ou plus, au besoin
1/2 c. à table de bouillon de boeuf en poudre
1/2 c. à table de bouillon de poulet en poudre
1/2 c. à thé de gros sel ou sel de table
1/4 de c. à thé de sarriette séchée et moulue, du jardin de préférence
1/4 de c. à thé de sauge séchée et moulue, du jardin de préférence
1/2 c. à thé d'herbes salées maison
1 oignon entier, piqué de 1 ou 2 clous de girofle
1 gros oignon haché finement
2 bâtons de céleri haché finement
2 grosses carottes hachées finement
1 tranche épaisse de navet haché finement
Feuilles de céleri et persil frais, hachés fin
1 ou 2 feuilles de laurier (facultatif)
1/4 à 1/2 lb de lard salé entrelardé
2 os à soupe, de boeuf à moelle
Poivre noir, au goût
1 1/2 à 2 livres de gourganes

variante:

1/4 de tasse de barley (orge) ou d'étoiles de pâtes type Catelli
(je préfère le barley (orge) et lorsque je mets une partie de la recette en conserve j'utilise des pâtes pour éviter de faire surir, selon les conseils d'un oncle cuisinier)

autres variantes : les fanes de carottes hachées
une petite poignée de fèves jaunes du jardin, en dés (facultatif et, en saison seulement)
un bouquet garni d'herbes fraîches du jardin, en saison

Le «riz de pâte» à l'italienne ou la variante préférée de ma mère, Lucienne:
Faire une petite recette de pâte fraîche, comme pour des fettucines. Rouler une petite boule de pâtes, étendre au rouleau à pâte, couper finement des pâtes minces et courtes. Omettre les étoiles ou l'orge. Amener la soupe à ébullition. Cuire une vingtaine de minutes avant la fin. Un petit côté artisanal à cette version unique que ma mère avait glanée à une émission de radio d'une cuisinière italienne, bien entendu.

Pour les gourganes surgelées, les rincer à l'eau froide et les égoutter au tamis, sans plus (vous en trouverez maintenant surgelées en sac dans toutes les grandes surfaces jusqu'à ce que les gourganes fraîches soient distribuées).

Enlever la couenne du bloc de lard salé et le couper en petits cubes. Gratter les os à moelle avec un couteau (pour enlever tous les petits morceaux d'os que la scie aurait pu laisser) et rincer.
Déposez tous les ingrédients dans la mijoteuse en plaçant les os et l'oignon entier vers le centre.
Y verser l'eau bouillante de sorte que le contenu soit complètement recouvert, environ 4 pouces au-dessus.

Cuire environ 6 à 7 heures à HIGH ou 8 à 9 heures à LOW. Mais voici mon secret: il faut absolument attendre que le bouillon devienne brun et que les gourganes foncent, sinon les gourganes ne seront pas cuites à point et la soupe ne sera pas goûteuse.
Retirer l'oignon piqué de clous de girofles et les os à moelle. Servez.

dimanche 25 mars 2007

Muffins triple chocolat


Je n'avais pas prévu faire trois desserts le même jour mais en les voyant samedi midi sur le site de Katia, j'ai craqué. Une heure après je les avait déjà mis au four et ils embaumaient la maison. J'ai donc chipé la recette sur le site Katia au pays des merveilles, recette qui, elle-même provenait du blog d'Esther. Merci à vous deux, Esther B. et Katia B., chères amies de la blogosphère!

Cette recette m'a permis de passer mes restes de brisures en petites quantités. En effet, comme je n'avais plus autant de chocolat blanc que demandé, j'ai ajouté des brisures de butterscotch. Le résultat se passe de commentaires. A refaire bien entendu et peut être même assez prochainement lire... pour Pâques!

1 1/2 tasse de farine
2/3 tasse de sucre (moi, sucre vanillé maison)
1/3 tasse de poudre de cacao, tamisé
1 c. à soupe de poudre à pâte, tamisée
3/4 tasse de vraie mayonnaise
1 tasse d'eau, environ
1 oeuf
3/4 tasse de pépites de chocolat mi-sucré (moi, 1/2 tasse seulement)
3/4 tasse de pépites de chocolat blanc (moi, 1/2 tasse seulement)
mon ajout : 1/2 tasse de pépites de butterscotch

Dans un bol moyen, mélanger les ingrédients secs.

Dans un grand bol, fouetter l'oeuf et la mayonnaise. Ajouter l'eau et fouetter. Ajouter le mélange d'ingrédients secs et mélanger doucement à l'aide d'une fourchette ou d'une cuillère en bois.

Répartir le tout dans 12 moules à muffins (pour le faire j'utilise toujours la cuillère à crème glacée qui me sert aussi de contenant doseur) et cuire au four à 350 degrés F pendant 25 à 30 minutes.

Sauté de canard aux légumes printanniers

















Encore un véritable menu oriental pour rêver de voyage et de la route de la soie parcourue à pied, à dos d'âne ou autrement.

2 magrets de canard ou 2 poitrines désossées à partir d'un canard entier (ce que nous avons fait ce soir)
3 c. à soupe de farine non blanchie, du Moulin Abenakis
2 c. à thé de poudre de citronelle
Sel et poivre
4 c. à soupe d'huile d'olive

3 petites carotte, taillées en allumettes
1 bte de227 ml de pousses de bambou en lanières, égouttées
1 petit zuchinni, taillé en allumettes
Une vingtaine d'asperges, coupées en morceaux de 4 pouces environ, blanchies et égouttées
6 échalotes vertes, coupées en biais en morceaux de 3 pouces environ

1 petite bouteille de sauce aux prunes de marque VH
1/8 de tasse de sauce Teriyaki
2 c. à soupe de Mirin
2 c. à soupe de graines de sésame

Couper le canard en tranches d'environ 1/4 de pouce d'épaisseur, enfariner et assaisonner. Sauter le canard au wok dans l'huile chaude rapidement de façon à les faire saisir sur toutes les faces, seulement quelques minutes. Réserver la viande sur une assiette garnie d'essuie-tout.

Ajouter un peu d'huile dans le wok, si nécessaire. Faire sauter les légumes en les ajoutant un à un environ une à deux minutes chaque, en commençant par les carottes, les zuchinis, les asperges et les pousses de bambou. Ajouter le canard puis les ingrédients de la sauce, préalablement mélangés. Saupoudrer de graines de sésame. Mélanger une dernière fois, bien délicatement. Servir le tout en déposant à l'assiette sur un lit de riz basmati, de préférence.

Tapioca au lait de coco



125 ml ou 1/2 tasse de tapioca (moi, le tapioca vert. Je souligne ici que les perles de tapioca aussi appelées perles de jade proviennent du manioc séché)
500 ml ou 2 tasses d'eau tiède
180 ml ou 3/4 de tasse de sucre (moi, sucre vanillé maison : simplement mettre une gousse ou deux de vanille dans une jarre de sucre, fermer et patienter quelques semaines)
250 ml ou 1 tasse de lait de coco non sucré
1 gousse de vanille (moi, deux gousses)


Faites tremper le tapioca dans l'eau tiède pendant une heure afin qu'il gonfle. Ensuite, faites-le égoutter. Amenez à ébullition l'eau, le sucre, le lait de coco et la gousse de vanille préalablement fendue sur la longueur. Versez le tapioca et laissez cuire sur un feu doux pendant dix minutes. Le tapioca doit devenir transparent. Servez chaud, tiède ou froid selon votre préférence. Présentez dans un petit bol, décorez d'un zeste d'agrume.

Mon accompagnement personnel: biscuit croustillant double gingembre (voir recette ci-bas).

Ma touche personnelle, bien que facultative: quelques gouttes de fumet de bai toey (produit thaïlandais), cadeau de ma soeur provenant d'une épicerie exotique de Québec, ajouté sur chaque portion immédiatement avant le service. Un pure délice, la sensation de manger à même les bambous sauvages, directement dans la jungle ou dans un marécage thaïlandais.

Source: Je cuisine asiatique. 50 recettes pour faire voyager vos papilles. Éditions Pratico-pratiques.

samedi 24 mars 2007

Biscuits croustillants double gingembre



















Vraiment délicieux, tellement que «c'est quasiment du bonbon» c'est écrié mon chum. En plus, ils sont beaux et les craquelures leur donnent l'allure de petits bonshommes sourires. «Ils rient parce qu'ils savent qu'on les aime», a-t-il ajouté!

2 tasses ou 500 ml de farine tout usage
2 c. à thé ou 10 ml de bicarbonate de sodium
2 c. à thé ou 10 ml de gingembre moulu
1/2 c. à thé ou 2 ml de cannelle moulue
1/2 c. à thé ou 2 ml de sel
1/4 tasse ou 60 ml ou environ 4 tranches de gingembre cristallisé, hachées finement (moi, 4 tranches)
3/4 tasse ou 175 ml de sucre granulé
3/4 tasse ou 175 ml de shortening végétal (bein oui des fois on en utilise encore!)
1/2 tasse ou 125 ml de cassonade bien tassée
2 c. à soupe ou 30 ml de mélasse
1 oeuf
1 c. à thé ou 5 ml de zeste de citron finement râpé (moi, le zeste d'un citron entier)



Préchauffer le four à 350 degrés F (180 degrés C). Tapissez deux ou trois plaques à pâtisserie de papier parchemin ou ciré. Combinez la farine, le bicarbonate, le gingembre moulu, la cannelle, le sel et le gingembre cristallisé. Réservez 1/4 de tasse de sucre granulé.

A l'aide du malaxeur électrique, défaites en crème le shortening, 1/2 tasse (125 ml) de sucre et la cassonade. Incorporez la mélasse, l'oeuf, le zeste de citron et continuez à battre.

Graduellement, incorporez les ingrédients secs et continuez à mélanger pour obtenir une préparation lisse. Si nécessaire, raclez les parois du bol. Mettez le reste du sucre dans une soucoupe ou un petit bol. Formez des boules de pâte d'environ 3/4 à 1 pouce (2 cm) de diamètre. Passez-les dans le sucre et déposez-les sur une plaque, à 2 pouce (5 cm) de distance les unes des autres.

Faites cuire au four 10 minutes ou jusqu'à ce que la surface des biscuits soit brun doré et craquelée. Laissez les biscuits refroidir sur les plaques quelques minutes avant de les transférer sur une grille pour finir de les refroidir. Donne 4 douzaines de biscuits (Moi, j'en ai eu bien plus environ 70 biscuits).

Une portion: 76 calories (39% provenant du gras), 1 g de protéines, 11 g d'hydrates de carbone, 73 mg de sodium.


Source: A table! Une sélection de savoureuses recettes pour toutes les occasions. Fascicule produit par Coup de Pouce. Montréal (Québec)

mercredi 21 mars 2007

Carottes marrons


Récente découverte de ce légume spectaculaire à la chaire orange mais à la pelure couleur de betterave et au goût sucré. Légume à déguster grillé ou légèrement cuit, sinon en crudité. Il résiste mal à la cuisson et à la chaleur prolongée. A consommer idéalement en trempette ou en fondue.

Distribué at large dans les supermarchés IGA. Mes recherches sur le web furent concluantes en ce sens. Voici donc pour vous quelques liens issus de mes naviguations dont le site de tarzile qui suggère une fameuse recette, le mapaq qui présente ses producteurs et instiguateurs et L'épicerie qui fait connaître le produit tel que commercialisé.

dimanche 18 mars 2007

Gâteau au miel et à l'eau de rose


Selon l'article d'où je tire cette recette, il semble que ce gâteau provient du Moyen-Orient. Il y avait plusieurs années que j'attendais un moment propice pour l'expérimenter et comme c'était ma soeur qui m'avait transmis la revue d'où cette recette même provenait, je l'ai confectionné chez elle en fin de semaine.

Je vous fais cadeau des deux desserts que je voulais lui apporter mais que j'ai plutôt fait sur place puisque nous avons quittés le Saguenay, juste avant la tempête, histoire de devancer cette bordée de neige (de 20 à 40 cm prévus) incluant rafale et poudrerie. Sans oublier les commerces fermés le samedi en question. Ce fût donc on ne peut plus reposant comme fin de semaine, dans la ouate jusqu'au cou... sauf pour le retour: la tempête ayant repris de plus belle sur la dernière portion de route dans le Parc des Laurentides!

Pour une prochaine expérimentation, ces deux desserts en deviendront un seul selon la suggestion géniale de ma soeur, Michèle. La cuisson sous forme de couronne est à refaire (sans oublier de beurrer et d'enfariner le moule cependant). En plus, dans la pâte du gâteau je remplacerai l'eau de rose par l'eau de fleur d'oranger. Au sortir du four je laisserai tiédir le gâteau et après démoulage, je piquerai le gâteau-couronne avec une longue brochette avant de l'imbiber de liqueur de Grand marnier. Par la suite, je le déposerai sur une assiette à gâteau et y verserai doucement dessus la préparation de fudge au Grand marnier légèrement tiède, en guise de beau et bon glaçage coulant.

Gâteau au miel et à l'eau de rose
3 tasses (750 ml) de farine à pâtisserie biologique (moi, de marque Abenakis)
1 1/2 c. à thé de levure chimique sans alun
1/2 c. à thé de cannelle moulue
1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
2 c. à soupe de café en grains, moulu
1/2 tasse (125 ml) d'eau bouillante
1/4 de tasse (60ml) d'huile végétale de première pression à froid
1 tasse (250 ml) de miel
Zeste râpé d'une orange
2 c. à thé d'eau de rose
4 oeufs biologiques
1 tasse (250 ml) de sucre brun non raffiné (moi, de marque Plantation)
1 tasse (250 ml) de noix de Grenoble, en morceaux

Préchauffer le four à 325 degrés F. Combiner la farine, la levure chimique, la cannelle et la bicarbonate de soude dans un grand bol. Dissoudre le café dans l'eau bouillante.

Dans un autre bol, mélanger l'huile, le miel, le zeste ou les confits d'orange et l'eau de rose; mettre de côté. Battre les oeufs jusqu'à consistance ferme, puis ajouter graduellement le sucre brun en malaxant 1 minute. Ajouter le miel. En alternant, ajouter la farine et le café, en commençant et en terminant par les ingrédients secs. Intégrer les noix de Grenoble. Verser le mélange dans un moule à gâteau rectangulaire de 13 pouces x 9 pouces (moi, j'ai utilisé un moule à gâteau couronne mais n'oubliez surtout pas de l'enfariner légèrement après l'avoir huilé ou beurré). Cuire à 325 degrés F pendant 50 minutes (j'ai cuit dans le moule couronne une bonne vingtaine de minutes supplémentaires) ou jusqu'à ce qu'un cure-dent puisse ressortir du gâteau sans en retirer de pâte. Couper en carrés (ou en tranches) une fois refroidi.

Source: Revue Vitalité Québec, Décembre 2001 / Janvier 2002, p. 28 - Photo prise chez ma soeur, Michèle

Fudge au chocolat blanc et au Grand marnier

Fudges originaux et excellents si vous appréciez le Grand marnier, vous aussi. Se font en un tour de main: 20 minutes incluant la préparation et la cuisson. Mais laissez refroidir au réfrigérateur un bon 2 heures avant de les couper, sinon ils seront un peu dentelés sur les bords parce que pas suffisamment fermes comme sur la photo.

Fudge au chocolat blanc et au Grand marnier (Voir photo ci-haut, voisinant le gâteau au miel et à l'eau de rose, recette ci-haut)

300ml ou 1 boîte de lait condensé sucré
450g ou 1 lb de brisures de chocolat blanc
125 ml ou 1/2 tasse de noix, hachées et grillées
45 ml ou 3 c. à soupe de zeste d'orange râpé (moi, zestes d'agrumes confit, en morceaux)
15 ml ou 1 c. à soupe de liqueur de Grand Marnier

Dans une casserole, mélanger le lait condensé et le chocolat à feu doux, cuire jusqu'à ce que le chocolat soit fondu, environ 10 minutes en brassant à l'occasion. Retirer la casserole du feu et incorporer les noix, le zeste d'orange ou les agrumes confits et le Grand marnier. Étendre la préparation dans un plat carré de 9 pouces légèrement beurré. Réfrigérer 2 heures et couper en morceaux de 1 pouce carrés.

Source: Présentation suggérée sur la boîte de Lait condensé de marque Sélection Mérite

mardi 13 mars 2007

Macédoine de légumes canado-arabe

Exceptionnellement ce soir, je publie la suite d'un repas pris chez mon amie Lou Côté de Jonquière... Le tabbouleh à la menthe, les pois chiches et le limoncello ayant été publiés au lendemain de ce même repas, le 4 mars dernier. L'amitié et le plaisir étaient au rendez-vous et il faut dire que Louise est une hôtesse exceptionnelle qui connaît bien ses invités. Depuis ce jour, plusieurs activités sont à l'agenda, leçons de danse baladi, cueillette de champignons sauvages, balade au Lac-à-la-Croix, séjour à St-Fortunat et j'en passe. Sans oublier un petit souper d'anniversaire sur une note portuguaise pour permettre à notre amie Rosemarie de pratiquer la conversation... portuguaise bien entendu et en bonne compagnie. Comme elle n'est pas branchée, elle ne risque pas de connaître la surprise d'ici là à moins que vous ne lui disiez... Vous l'aurez constaté, des ami-e-s dynamiques comme il ne s'en fait plus.

Macédoine de légumes canado-arabe

(Voir la photo voisinant le poulet aux pruneaux dans le billet ci-bas et prise chez mon amie Lou Côté de Jonquière) C'est la combinaison pois chiches et sirop d'érable qui lui a valu son nom, il va sans dire!...

Carottes, navets et pommes de terre en cubes, en quantité désirée
1 à 2 courgettes en cubes
1 petit oignon
Huile d'olive
Environ 3/4 à 1 tasse de pois chiches cuits et égouttés
1 à 2 cuillère à table de sirop d'érable
Herbamare et poivre du moulin

Cuire les légumes-racines légèrement dans un peu d'eau bouillante ou à la vapeur. Égoutter. Réserver. Faire sauter l'oignon dans l'huile. Ajouter les zucchinis pour dorer un peu, puis ajouter les autres légumes pour réchauffer un peu. Ajouter les pois chiches et le sirop d'érable en brassant délicatement pour bien enrober. Assaisonner au goût. Couvrir ou servir immédiatement.

Source: mon amie Lou Côté de Jonquière

Poulet aux pruneaux à la marocaine ou tajine


A faire par une journée froide d'hiver, vous n'en reviendrez pas comme la vie est belle et bonne malgré le dur hiver et le froid non pas sibérien mais bel et bien canadien! Accompagner de joyeux lurons et d'un bon vin rouge légèrement corsé. A manger de préférence au son du tambour marocain ou d'un disque de Natacha Atlas, sinon un poste de musique ethnique sur internet fera aussi l'affaire pour créer une ambiance typique. Quant à nous, l'amie Michèle nous a offert à l'heure de l'apéro un avant-goût de ce que pourrait être la leçon de baladi. On a bien ri et on s'est surtout dégourdis un peu!

Poulet aux pruneaux à la marocaine ou tajine (photo prise chez mon amie Lou)
4 poitrines de poulet désossées ou hauts de cuisses
2 à 3 tomates pelées et hachées
1 oignon haché
Une poignée de pruneau séchés entiers (environ 6 ou 7)
Un gros bouquet de persil frais haché grossièrement
1/4 de gousse d'ail, facultatif
1/4 de cuillère à thé de cannelle
1 cuillère à table de coriandre ou plus, au goût
1 cuillère à thé de cumin
Poivre du moulin
Sel ou Herbamare, en fin de cuisson, au goût
Ma touche personnelle: 1 bâton de cannelle

Faire revenir l'oignon et les morceaux de poulet dans un peu d'huile d'olive. Mettre les morceaux dans une cocotte, une tajine ou autre marmite. Déglacer le poêlon avec 2 tasses d'eau, filtrer et mettre le bouillon obtenu dans la cocotte. Ajouter les autres ingrédients sauf le sel. Au besoin, ajouter un peu d'eau pour maintenir le liquide à égalité avec le contenu des autres ingrédients. Laisser mijoter pendant 1 heure 30 minutes au poêle ou au four, selon votre préférence. Quant à moi, je tenterai certainement l'expérience à la mijoteuse électrique.

Source: Ab, un ami marocain, de mon amie, Lou

dimanche 11 mars 2007

Poulet teriyaki




Parfois les lendemains sans restes pour les lunchs, nous dînons dans un petit restau vietnamien. J'aime bien ces menus haut en couleurs débordant de fruits et de légumes et comportant souvent tous les groupes alimentaires dans un même plat, sinon au même repas. J'avais goûté le poulet teriyaki(recette nippone s'il en est une bien plus que vietnamienne mais ces restaurants asiatiques ont parfois de ces contradictions produisant une carte de menu tout ce qu'il y a de multi-ethnique!) sur la table d'hôte. Il vous arrive sur la plaque chaude tout à fait pétillant ou grésillant, accompagné d'un large bol de riz collant et d'une forte portion de légumes ciselés fins, invraisemblablement un mélange de chou vert pommé, oignons jaunes, carottes et fèves germées dans une sauce brune légèrement caramélisée. Je n'ai pu éviter de me creuser les méninges pour chercher à le reproduire jusqu'à ce que je pose la main sur ce fascicule. L'essayer c'est l'adopter.

Poulet teriyaki
250 ml ou 1 tasse de sauce soja (moi, tamari)
125 ml ou 1/2 tasse de cassonade
45 ml ou 3 c. à soupe de mirin
30 ml ou 2 c. à soupe de bouillon de volaille
125 ml ou 1/2 tasse de farine (environ 1/4 de tasse ou même moins fera l'affaire proportionnellement à la taille des suprêmes de poulet)
4 blancs de volaille (720 g au total)
15 ml ou 1 c. à soupe d'huile d'arachide
30 ml ou 2 c. à soupe de graines de sésame

Sauce teriyaki
Dans une petite casserole et sur un feu vif, faites bouillir la sauce soja, la cassonade, le mirin et le bouillon de volaille. Aux premiers frémissements baissez l'intensité du feu et faites cuire cinq minutes. Laissez refroidir et réservez.

Poulet
Pendant ce temps, déposez la farine dans une assiette, farinez la volaille sur toutes ses faces. Versez l'huile dans une sauteuse. Cuisez la volaille sur un feu vif, deux minutes de chaque côté.

Déposez la viande dans une poêle propre (moi, le même wok simplement bien essuyé au papier essuie-tout) et versez la sauce teriyaki. Faites cuire cinq minutes à couvert. Saupoudrez de graines de sésame au moment de servir.

Source: Je cuisine asiatique. 50 recettes pour faire voyager vos papilles. Éditions Pratico-pratiques.

Salade folle de fruits au saké tiède






Salade exotique simple en tenue de gala ou comment mettre les petits plats dans les grands. J'avais un reste de saké d'un autre repas à teneur asiatique. Quelques fruits en conserve parmi les favoris dont les litchis font toujours l'affaire... pour terminer sur une note spéciale en légèreté et en beauté.

Salade folle de fruits au saké tiède
16 litchis frais ou en conserve
4 mangoustans, 1 carambole ou 2 kiwis (moi, je n'en ai pas mis car à l'heure où j'ai décidé de la faire il n'était plus question de retourner au supermarché)
50 g de raisins frais ou 1/3 tasse (je n'en ai pas mis non plus, mais la prochaine fois il en faudra)
30 ml de rhum brun ou 2 c. à soupe (oups!j'ai complètement omis d'en mettre, la bouteille est demeurée scellée)
50 ml de saké ou 10 c. à thé (les chefs ont parfois le tour de nous compliquer l'existence avec leurs mesures)
10 g de sucre ou 2 c. à thé
1 citron vert
1/2 citron
1 banane
100 ml de sirop léger (1 bon 1/3 de tasse ou 1/3 de tasse forte, comme on disait autrefois)

Sirop léger
150 g de sucre ou 2/3 tasse
1 l d'eau ou 4 tasses

Préparer le sirop léger comme suit. Mélanger 2/3 tasse de sucre et 4 tasses d'eau et porter à ébullition. Mettre en attente pour laisser tiédir.

Ma variante personnelle:
J'ai ajouté avant l'attente 2 belles étoiles d'anis étoilé afin de parfumer légèrement le sirop, étoiles que j'ai récupérées pour la décoration de chaque coupe.

Éplucher les fruits. Ouvrir les mangoustans en sciant un chapeau sur le dessus. Retirer la chair à l'aide d'une petite cuillère. Retirer les pépins et couper les mangoustans en 4.

Presser le jus de citron et verser sur la banane coupée en tranches et déposées préalablement dans un bol. Mélanger délicatement les tranches de bananes au jus de citron de sorte qu'elles soient complètement imbibées.

Faire chauffer le saké.

Ma présentation personnelle:
Givrer le tour de 2 à 4 coupes ou verrines avec un quartier de citron, déposer les coupes tête-bêche dans une petite soucoupe ou un petit bol dans lequel on a déposé un peu de sucre blanc. Tourner les coupes afin de les givrer de sucre. Secouer légèrement. Retourner les coupes sur pied ou sur leurs bases.

Disposer délicatement à l'aide d'une longue cuillère à parfait le mélange litchis, mangoustans et raisins, en alternant avec les tranches de bananes, au fond des coupes. Verser délicatement le sirop léger jusqu'à la moitié des fruits. Laisser chambrer en attente.

Servir l'entrée et le plat principal. Au moment de servir, verser le saké chaud dessus. Décorer avec des rondelles de citron vert. (Moi je n'en ai pas mis).

Note personnelle : Donne 4 portions mais nous avons dégusté le tout à nous deux, étant donné que nous n'avions ni soupe ni entrée mais seulement l'apéro et la trempette hummus, suivis du plat prinicipal.

Source: Menus des quatre saisons, Les Éditions Héritage, Philippe Mollé, Hélène Laurendeau, Frédérique Fournier

Hummus

Un met passe-partout en guise de petite trempette toute simple pour soir de semaine, mon coupe-faim à l'apéro l'été pendant que le barbecue réchauffe ou comme pure frivolité lors de festivités avec invités. Mes nombreux essais de toutes natures m'ont amené à répéter cette incontournable recette devenue ainsi mon standard de qualité.

Hummus
19 onces de pois chiches en bte ou cuits à la maison et congelés (ma recette ici)
3 c. à soupe de jus de citron
2 c. à soupe d'eau ou le liquide des pois chiches
1 c. à soupe d'huile de sésame (facultatif, lorsque j'utilse les pois chiches que j'ai fait cuire moi-même)
1 à 2 gousses d'ail écrasées, au goût
1 larme de tabasco ou 1 pincée de piment d'Espelette (je préfère la seconde option)
1 pincée de poudre de cumin (facultatif, lorsque j'utilise les pois chiches que j'ai fait cuire moi-même)
Sel et poivre

Réduire le tout en purée au blender, robot ou thermomix. Verser dans un petit bol, un plat décoratif ou une terrine. Décorer d'une feuille de persil plat, de coriandre fraîche, d'un soupçon de paprika ou de graines de sésame grillées. Servir accompagner de croûtons, biscottes, pains pitas, bâtons de grissol, bretzels, crudités, olives noires et quartiers de citron au goût.

vendredi 9 mars 2007

Boulettes à la marocaine




Boulettes à la marocaine (source: Cuisiner au goût du coeur)

Petite recette de circonstance glanée sur le forum recettes.qc.ca et qui tombait fort à propos puisque j'avais fait cuire des pois chiches il y a peu de temps. Ce soir mon chum avait le goût de simple spaghetti aux boulettes de viande à l'italienne alors que j'avais prévu ces boulettes à la marocaine sur couscous. Un compromis s'imposait, c'est pourquoi ces boulettes, bien que marocaines, se sont retrouvées voisinant le spag. Un menu inusité mais réussi. Vive la différence et le mariage des cultures!

Merci à l'internaute «Océanais» pour nous avoir transmis cette belle découverte provenant du livre «Cuisiner au goût du coeur». Je referai certainement cette recette avec de l'agneau à l'occasion, quelques pois chiches dans la sauce pour décorer et un lit de couscous, bien entendu. Verdict : nous avons aimé et l'assaisonnement est à point, ce qui s'avère rarissime puisque nous avons toujours eu «la dent épicée»! Un petit secret d'état pour vous : à la suite de quoi, monsieur le guitariste est descendu jouer du darboukha pendant que j'écris ce billet bien sagement! Vive la bouffe et la musique marocaines!

Boulettes de viande
3/4 livre (375 g) de boeuf haché maigre (une prochaine fois, j'essaierai avec l'agneau)
3/4 tasse (175 ml) de pois chiches cuits, hachés très finement (moi, cuits à la mijoteuse et écrasés à la fourchette)
1 petit oignon haché finement (moi, un oignon rouge)
1 gousse d'ail hachée finement
1 oeuf
1/3 tasse de chapelure de blé entier ou ordinaire (moi, chapelure de pain de blé moulu au robot thermomix)
1/2 c. à thé de cumin
1/2 c. à thé de sel

Huile d'olive, pour la cuisson
sauce tomate
1 oignon haché
2 gousses d'ail hachées finement
1 c. à thé de cumin
1 c. à thé de curcuma moulu
1 pincée de cannelle moulue (moi, cannelle du moulin «Drogheria alimentari»)
1 pincée de flocons de piment fort, facultatif (moi, j'en ai mis)
1 c. à soupe de miel
1 boîte de 28 onces de tomates en dés, non égouttées ou en purée (moi, en dés)

Dans un grand bol, mélanger tous les ingrédients des boulettes dans l'ordre et faire 20 boulettes (moi, plus d'une trentaine de belle dimension) avec cette préparation.

Dans une grande poêle, faire chauffer l'huile à feu moyen-vif. Ajouter les boulettes et les faire cuire environ 5 minutes, ou jusqu'à ce qu'elles soient dorées de tous les côtés.

Ajouter l'oignon et l'ail, le cumin, le curcuma, la cannelle, les flocons de piment fort. Réduire le feu et faire revenir doucement de 5 à 8 minutes ou jusqu'à ce que l'oignon soit tendre. Ajouter le miel et les tomates. Porter à ébullition. Réduire le feu, couvrir et laisser mijoter 15 minutes. Si la sauce est trop claire ôter le couvercle et faire cuire pendant 5 minutes. Servir.

Marie est dans son assiette... et lève son verre à Doria!

Merci infiniment Doria pour ton précieux conseil concernant l'actualité des blogs. Ce fut apprécié et qui fut dit fut fait. Les résultats ne se sont pas faits attendre. Je ne sais trop comment te le dire... que de gentillesse de ta part. Je te devrai une fière chandelle. A bientôt! Marie

dimanche 4 mars 2007

Souper méditérranéen pour deux


Depuis que j'ai acquis ce robot coûteux mais efficace je ne saurais m'en passer. Vous remarquerez que pour les potages, non seulement il mélange, broye et liquéfie mais il cuit à même le réceptacle en acier inox. Merveilleux outil ayant aussi une balance intégrée. Plus de casse-tête pour la transposition des mesures et volumes.

Cette recette a été préparée par le chef Philippe Mollé, spécialement pour Thermomix Canada. Je tiens à préciser que ce robot est distribué et vendu partout à travers le monde depuis certainement plus de 30 ans. J'ai visité un forum européen où certaines cuisinières mentionnaient l'avoir reçu en cadeau de noces. Et bien moi je me le suis offert il y a plus de deux ans déjà, sans regret j'en conjure.

Crème de tomate au robot thermomix
Source: le chef Philippe Mollé pour Thermomix Canada, La cuisine réinventée
40 g de beurre
40 g de farine
175 g de lait
1 grosse boîte de tomates italienne étuvées (parfois je remplace par 6 tomates fraîches ou 1 boîte de tomates en dés)
6 gousses d'ail
16 croûtons de pain baguette
1 gobelet de parmigiano râpé
sel, poivre au goût
1 ml de muscade (moi, muscade du moulin)
1 gobelet de crème à 35 % à cuisson ou 100 ml

Ma finition personnelle:
graines de carvi sauvage et graines de fenouil

Dans le bol du robot, mettre la balance à 0 puis peser 40 g de beurre et 40 g de farine.
Installer le fouet.Fermer le couvercle et faire tourner 2 minutes à 70 degrés, vitesse 1.
Augmenter la cuisson 2 minutes à température Varoma, vitesse 1.
Remettre la balance à 0 et verser 175 g de lait.
Faire tourner de nouveau 2 minutes à température Varoma, vitesse 1.
Retirer le fouet, puis verser les tomates et leur jus dans le bol.
Ajouter l'ail et laisser cuire 10 minutes, température Varoma, vitesse 1.
Assaisonner de sel, de poivre et de muscade, puis passer au turbo durant 1 minute.
Pour obtenir une belle onctuosité, ajouter la crème.
Pour servir, disposer la souper dans les assiettes, ajouter les tranches de baguette grillées et le fromage parmigiano. (Ce soir, j'ai omis cette étape puisque la soupe était accompagnée des petits choux au poulet «sésame ouvre-toi» et j'ai décoré la soupe de graines de carvi sauvage et de graines de fenouil).

Petits choux au poulet «sésame ouvre-toi»




Petite recette extra pour agrémenter un reste de poulet de grain. Accompagne une soupe, un petit repas sur le pouce, un buffet ou en guise d'entrée. Ce soir ce fut tout ça, pour lui ce fut le complément idéal de la soupe-crème de tomate et pour moi, une petite bouchée en entrée avant ma tourte aux crevettes. La recette est inspirée ou adaptée des petits choux au yogourt et au poulet du livre «Cuisiner avec les grandes marques».

Petits choux au poulet «sésame ouvre-toi» (inspiré et adapté du livre Cuisiner avec les grandes marques)

Choux
1 tasse d'eau
1/2 tasse de beurre
1/2 c. à thé de sel
1 1/4 tasse de farine
4 oeufs
1/3 tasse de crème sure
1/4 tasse de graines de sésame grillées

Garniture
2 tasses de poulet cuit, émincé
1/2 tasse d'olives noires, dénoyautées et émincées
1 c. à soupe de graines de céleri
4 c. à soupe fortes de mayonnaise
1 c. à thé environ de moutarde en poudre
sel et poivre

Dans une casserole, chauffer eau, beurre et sel. Lorsque l,eau bout et que le beurre est fondu, ajouter la farine; cuire 2 minutes en remuant vigoureusement. Retirer du feu et laisser reposer 2 minutes. Ajouter les oeufs un à un en les incorporant bien après chaque addition. Ajouter la crème sure et les graines de sésame. Beurrer une tôle à biscuits et, à l'aide d'une cuiller, laisser tomber de petites quantités de pâte.

Cuire durant 12 minutes à 425 degrés F. Baisser la température à 350 degrés F et continuer la cuisson 5 à 10 minutes. (Important, j'ai omis cette étape, je crois que j'avais mal lu ou j'étais dans la lune et ils ont moins levé que sur la présentation du livre en question. La prochaine fois ils seront donc meilleurs encore: plus croûtés, croustillants et plus gros et légers à la fois).

Retirer les choux du four et les laisser refroidir sur une autre plaque. Mélanger les ingrédients de la garniture. Découper une petite calotte sur le dessus des choux; introduire la préparation au poulet et remettre la calotte. Rendement : 40 petits choux.


Tourte méditérranéenne


Voici un plat principal léger ou encore une entrée spéciale , tout dépendemment des accompagnements ce met composera un menu de la Méditérranée à ravir. Quand je le prépare je ne peux m'empêcher de chanter Tino Rossi : «Méditérannée aux îles d'or ensoleillées, ton image et ta beauté, Méd...» Quand je chante en cuisinant, je fais honneur à mon père et à la joie de vivre qu'il a su me transmettre... Le bonheur c'est culturel, je crois. Va pour l'étude sociologique, voici enfin la recette, non pas la recette du bonheur mais une recette... de bonheur et longévité, j'en suis convaincue.

Tourte méditérranéenne
(Source: Magazine Coup de pouce extra, Cuisine express, mars-avril 1987

1/4 tasse d'huile d'olive
1 petit oignon haché menu(moi, 2 moyens)
4 tomates pelées, épépinées et hachées
1/2 tasse de vin blanc sec ou bouillon de poulet
1/2 c. à thé d'origan séché
1/2 c. à thé d'herbes de Provence (mon ajout personnel, voir ma recette personnelle dans les messages anciens ci-bas)
1 pincée de piment fort broyé (ma variante: 1 pincée de piment d'Espelette) 1 lb de crevettes décortiquées et grossièrement hachées
1/2 tasse d'olives noires dénoyautées, grossièrement hachées
2 c. à table de persil frais, haché
3/4 tasse de beurre doux, fondu(environ)(moi, moitié beurre et huile d'olive)16 feuilles de pâte phyllo (environ 2/3 lb / 350 g)
1/2 lb de fromage feta rincé, égoutté et émietté
Poivre

Dans une petite poêle, chauffer l'huile à feu moyen et y cuire l'oignon environ 3 minutes ou jusqu'à ce qu'il soit tendre. Ajouter les tomates, le vin, l'origan, le piment et du poivre. Cuire, à découvert, environ 10 minutes ou jusqu'à ce que la sauce épaississe. Ajouter les crevettes et cuire pendant 3 minutes ou jusqu'à ce qu'elles soient rosées. Retirer du feu et incorporer les olives et le persil. Laisser refroidir. Badigeonner de beurre un plat allant au four de 13 x 9 pouces. Déposer les feuilles de pâte sur la surface de travail et les recouvrir de papier ciré puis d'une serviette de toile humide pour éviter qu'elles ne sèchent. Foncer rapidement le plat beurré avec une feuille de pâte en pressant bien dans les coins et contre les parois. Badigeonner toute la surface de pâte avec environ 2 c. à thé de beurre fondu. Répéter ces opérations pour sept autres feuilles de pâte en badigeonnant chacune de beurre fondu. Étendre uniformément la préparation aux crevettes dans le plat. Saupoudrer de feta émietté. Recouvrir avec une feuille de pâte et la badigeonner de beurre. Répéter ces opérations avec le reste des feuilles de pâte. Tailler l'excédent de pâte. Cuire au four préchauffé à 300 degrés F, en badigeonnant de beurre si la pâte commence à sécher, environ 45 minutes ou jusqu'à ce que la pâte soit gonflée, croustillante et dorée. Découper en carrés et servir aussitôt.

Vous pouvez conserver cette tourte, refroidie et couverte, au réfrigérateur pendant 24 heures. Pour servir, laissez reposer la tourte à la température ambiante pendant 30 minutes, puis badigeonnez-la avec 1 à 2 c. à table de beurre fond. Réchauffez, à découvert, au four préchauffé à 300 degrés F. de 20 à 30 minutes.

Cigarettes aux amandes




Avant de créer mon blogue, je m'en confesse je passais un temps fou sur le forum recettes.qc.ca que j'apprécie pour la variété et l'ethnicité de ses membres et par le fait même de son ouverture sur le monde. A la maison, nous aimons la cuisine et la musique du monde, c'est ainsi et ça ne se discute pas.

Un jour une internaute a lancé une question fort simple ayant donné lieu à une réponse inusitée. Naia a donc suggéré les cigarettes aux amandes comme dessert faisant suite à un couscous. Réponse-dessert qui n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Maintenant que mon blogue est lancé, me voici fort heureuse de relancer Naia avec sa proposition aguichante : poudre d'amandes, eau de fleur d'oranger ou de rose et pâte filo. Le bonheur sur terre!

Cigarettes aux amandes (pâtisserie du Moyen-Orient)
Source: Naïa membre du forum de recettes.qc.ca

1 tasse d'amandes en poudre (moulues au robot thermomix, dans mon cas)
1/2 tasse de sucre
3 c. à table d'eau de fleur d'oranger ou d'eau de rose (moi, eau de rose)
4 c. à table de beurre
8 onces de pâtes filo
sucre à glacer

Préparer la farce. Mélanger la poudre d'amandes avec le sucre, l'eau de fleur d'oranger ou l'eau de rose de façon à former une pâte.

Faire chauffer le four à 350 degrés F. Beurrer une tôle à pâtisserie. Faire fondre le reste du beurre. Couper chaque feuille en 4 rectangles et faire des petits tas de 4 rectangles.

Badigeonner de beurre fondu la feuille supérieure de chaque tas. Déposer une cuillerée de farce puis rouler la pâte comme une cigarette.

Déposer les cigarettes sur une tôle à pâtisserie, glisser au four et laisser cuire environ 30 minutes ou jusqu'à croustillants.

Refroidir puis saupoudrer de sucre glacé. Garder dans un contenant hermétique, s'il en reste!

Souper marocain chez mon amie Loulou



















Quand j'ai trouvé ce bouquin d'où origine la recette de ce véritable tabbouleh, c'était à Montréal dans un magasin de livres usagés, j'ai dû crier à ma bonne étoile... car il était épuisé en librairie depuis belle lurette et malgré que je l'aie emprunté à la bibliothèque de ma municipalité, je ne pouvais arriver à le dénicher ni même à le commander chez le meilleur libraire. Dès lors ce livre est devenu un compagnon fidèle de mes étés et des saisons de jardinages. Plus jamais je ne pourrai m'en passer. Avec lui vous saurez tout ou presque sur la culture et la conservation des herbes aromatiques et sur moult usages originaux des herbes. Vous serez au parfum!

Depuis longtemps je fais cette recette, l'hiver pour me réconforter et ensoleiller un repas, composer un menu méditerranéen, compléter un buffet ou l'été pour accompagner une grillade sur le bbq ou tout simplement pour rêver de Moyen-Orient ou pour prolonger une de mes lectures favorites (entre autres Longue marche, volumes I-III). Bref toutes les raisons sont bonnes pour mettre ce plat à l'honneur. Chez-moi c'est le plat de toutes les fêtes. Surtout lorsqu'il voisine un plat principal marocain, tunisien ou arabe comme ce sera le cas ce soir chez mon amie, Louise. Alors vivement transportons-nous chez Loulou, sans oublier la musique arabe de préférence ni la caméra. Et vivement THE recette.

Tabbouleh à la menthe1 tasse de bouillon (moi, bouillon de poulet habituellement mais aujourd'hui 1/2 cube de bouillon de légumes Aurora)
1 tasse de bulgur non cuit
1/3 tasse d'échalotes hachées
1/3 tasse de menthe hachée
1/3 tasse de persil haché
2 tomates pelées, épépinées en quartiers
1/4 tasse de jus de citron
3 c. à soupe d'huile d'olive
1 c. à soupe de tamari

Dans une petite casserole, amener le bouillon à ébullition, y jeter le bulgur. Couvrir et retirer du feu. Laisser reposer jusqu'à absorption du liquide, environ 20 minutes.

Aérer le bulgur à l'aide de 2 fourchettes. Y mêler doucement l'échalote, la menthe et le persil. Puis ajouter les tomates.

Battre ensemble les 3 derniers ingrédients. Verser en pluie sur le bulgur. Brasser avec précaution à l'aide de deux fourchettes pour napper. Laisser mariner au moins 1 heure avant de servir.

Note: Une salade classique au Moyen-Orient qui ajoute les fibres, le zinc, les vitamines du groupe B à la vitamine C du bulgur. De plus, le persil est un aliment très riche en vitamine C et contient deux fois plus de calcium que le lait. Plat santé et un fort reconstituant. De l'énergie en concentré, si vous êtes épuisé ou surmené, surtout à ce moment où le spleen de fin d'hiver en influence plus d'un. Aussi bon que beau. Spectaculaire mais simple à faire.

Variantes personnelles:1/2 concombre pelé et haché en très petits dés et
1 grosse tomates épépinée et coupée en très petits dés, mélangés aubulgur
1 boîte de pois chiches, égouttés et rincés ou
1 recette de pois chiches épicés cuits à la maison

Je place les pois chiches en petits dômes ou petits tas tout autour du grand ravier de façon à ce que ceux qui n'aiment pas cette légumineuse puissent éviter d'en prendre, ceux qui ne connaissent pas pourront se risquer à goûter, les autres comme moi s'en serviront abondamment.

Ma touche de finition:
Décorer de fines rondelles d'oignon rouge, de tranches fines de concombre anglais, de demies-tranches de citron, d'olives noires et de têtes de menthe fraîche.

Source: Jean Rogers, La saine cuisine par les herbes

Pois chiches épicés cuits à la mijoteuse


Cette recette provient en partie (en partie seulement parce que largement adaptée par la suite à mes goûts) du sac de pois chiches de marque «Brunet», boutique d'aliments naturels où je me procurais ces légumineuses quand j'ai commencé à les cuisiner. Ainsi épicés et assaisonnés les pois chiches ne vous causeront pas de flatulences. Je congèle de petites quantités pour en avoir toujours sous la main.

Cette légumineuse à saveur de noisette s'avère polyvalente et peut accompagner le tabbouleh, le couscous royal ou compléter les ingrédients d'une soupe minestrone. On peut en faire des falafels, des boulettes, un végépâté, une trempette de type hummus ou les servir avec saucisses merguez, légumes ou lors d'un méchoui. A la limite on les servira bien chaudes en guise de plat principal avec une bonne salade verte

Pois chiches épicés cuits à la mijoteuse
(source : Les produits Brunet)

1 livre de pois chiches
1 oignon haché ou 3 c. à table d'oignon déshydraté (moi, la deuxième option)
1/4 tasse de feuilles de céleri haché ou 1 à 2 c. à thé de poudre de céleri ou de graines de céleri, au goût (moi 1 c. à thé de chacun des deux derniers ingrédients)
Poudre de cumin, au goût (moi, 1 c. à thé)
Poudre de cari, au goût (moi, 1 c. à thé)
4 gousses d'ail entières
1 feuille de laurier
3 c. à table de bouillon de boeuf en poudre ou 4 cubes de bouillon de soya (moi, 1 cube de bouillon de légumes Aurora)
Poivre, au goût
Huile naturelle de soya, tournesol ou autre

Étendre les pois sur un linge de vaisselle propre. Trier : jeter les pois brisés ou cassés. Bien rincer les pois. Mettre les pois dans une casserole en verre, en grès ou en terre cuite, les couvrir d'eau généreusement et les faire tremper toute la nuit sans couvrir

Le lendemain, égoutter les pois. Rincer à nouveau, ajouter de l'eau si nécessaire pour couvrir les pois. Ajouter aussi l'oignon, les feuilles de céleri, les assaisonnements, l'ail, le laurier et le bouillon. Couvrir et mijoter doucement pendant 5 à 6 heures, en brassant de temps à autre.

Peut être cuit de façon traditionnelle ou à la mijoteuse, la deuxième option exigera de vous moins de surveillance: vous serez ainsi assuré que les pois ne colleront pas au fond ni ne manqueront d'eau.

Ajouter de l'eau au besoin pendant la cuisson. Poivrer et ajouter l'huile à la fin de la cuisson si on sert les pois chiches natures, dans le cas d'une salade variée ou d'un tabbouleh omettre l'huile.

Congeler les restes dans de petits contenants de 1 à 2 tasse(s) en conservant le bouillon de cuisson.

Limoncello (liqueur de citron italienne)


Un hit pendant le temps des fêtes, de Noël au jour de l'an ce fut un bonheur pour tous mes invités. Mon amie Louise à qui j'en avais offert un petit flacon pour son anniversaire, nous l'a servie samedi dernier en guise de digestif. Je vous offre donc cette recette magique que j'ai bien l'intention de refaire d'ici la fête de Pâques. L'équivalent d'un à deux bouchons dans la pâte à gaufres! Chut! C'est mon ingrédient secret!

Vous ferez comme madame di Stasio, si vous désirez le grand chic et un petit peu d'apparat et croyez-moi c'est du plus grand effet car je possédais comme par hasard le «p'tit kit» : un petit panier métallique dans lequel vous disposerez les verres à liqueur fine dans le congélateur afin de les y faire givrer. Ainsi ils passeront directement du congélo au service à table ou au salon. Vous apporterez tout d'abord la carafe ou le flacon (que vous conserverez au frigo ou à la chambre froide comme c'est mon cas) au salon ou à la salle à dîner et immédiatement avant le service vous sortirez le petit panier «fancy» que vous présenterez pour verser directement dans les verres au panier avant de faire votre tournée. N'oubliez surtout pas de lever le verre «à la santé de la communauté!» comme le chante si comiquement mon vieux père.

De cette façon la glace broyée ne sera pas nécessaire. Et croyez-en mon expérience, tous seront ravis et enchantés. Par la suite, vous garderez toujours de petits verres au congélateur.



Limoncello (liqueur de citron)
(source: Josée di Stasio)

5 à 6 citrons biologiques
1 bouteille de vodka (750 ml / 26 onces)
3 tasses d'eau
1 1/2 tasse de sucre

A l'aide d'un économe, prélever les zestes des citrons en prenant soin de ne pas prélever la partie blanche. Déposer les zestes dans un bocal hermétique et y verser la vodka. Laisser macérer environ 10 jours ou jusqu'à ce que les zestes aient transmis leurs parfums à la vodka.

Dans une casserole, mélanger l'eau et le sucre et porter à ébullition. Laisser bouillir environ 3 minutes ou jusqu'à ce que le sucre soit complètement dissout. Passer l'alcool à travers une passoire dans une grande tasse à mesurer. Placer la passoire et les zestes au-dessus d'un bol vide. Verser le sirop chaud sur les zestes pour en extirper le maximum de parfums.

Laisser tiédir le sirop, l'ajouter à l'alcool et bien mélanger. Conserver au réfrigérateur. (Moi, je conserve une bouteille en usage au frigo et je place les autres en attente à la chambre froide.)

Utilisations suggérées: Verser en filet sur un sorbet citron ou sur une glace vanille (sgroppino). Utiliser pour des cocktails avec jus de canneberges, eau pétillante ou vin pétillant, etc. Servir dans des petits verres glacés ou givrés.

samedi 3 mars 2007

Muffins aux framboises et kiwis


Grâce à la blogosphère et au blogue de Katia au pays des merveilles, j'ai fait la découverte récente des kiwis séchés. Je lui avais mentionné que je courrais en acheter chez Club Price, il faut dire que j'y vais peu souvent et uniquement pour des achats circonscrits. Je préfère acheter régional et en fonction d'un véritable développement durable. Comme le dit le slogan que l'on depuis belle lurette, il faut «penser globalement et agir localement». Allons, va pour la confession! Vous aurez droit à une saveur hors du commun avec ces muffins-là et comme le guide alimentaire canadien nous recommande maintenant 7 portions quotidiennes de fruits et légumes, trouvons trucs et astuces pour en ajouter encore un peu partout... Alors de grâce, sortez vos moules et je vous garantis le bonheur et... ce ne sera pas à la fin de vos jours!

Muffins aux framboises et kiwis
(source: Katiaaupaysdesmerveilles.blogspot.com)

1 2/3 tasse de farine
1/3 tasse de son
1/2 tasse de gruau à cuisson rapide
1 c. à soupe de poudre à pâte
2 oeufs
1/2 tasse d'huile de canola
1/2 tasse de cassonade
environ 1 tasse de lait
1 1/2 tasse de canneberges fraîches ou surgelées et décongelées (moi, autant de framboises)
1/2 tasse de kiwis séchés (on peut se les procurer au Club Price et hachés (ou de kiwis frais, à la limite)

Dans un bol moyen, mélanger la farine, la poudre à pâte, le gruau et le son. Réserver.

Dans un grand bol, battre ensemble les oeufs, l'huile et la cassonade. Incorporer le lait en bien mélanger. Ajouter le reste des ingrédients et mélanger jusqu'à homogénéité. Ajuster la texture au besoin en ajoutant du lait si trop sec ou de la farine si trop humide.

Cuire à 400 degrés F. pendant 30 minutes. Donne 12 muffins.

vendredi 2 mars 2007

Pennines improvisés pour vendredi intempestif













Petite improvisation libre sur le thème de la facilité ou de la fatigue déguisée ou mieux encore soirée cooconing musique-tv-rhum-porto! Très rare merci par ici et surtout, sans commentaires! Pour la cuisine flyée, on se reprendra en fin de semaine! Juré promis!

Environ 900 g de pennines ou pennes, pesés et cuits à l'eau bouillante salée

4 gousses d'ail hachées
3/4 tasse d'oignon rouge en dés
2 petites courgettes, coupées en 2 sur la longueur, puis en tranches
3/4 tasse de tomates séchées, ciselées
1/2 poivron rouge, coupé en lanières
1 1/4 tasse d'olives noires, égouttées et dénoyautées
Herbes fraîches, ciselées, au goût
1 c. à soupe de basilic lyophilisé de marque «Litehouse»
1 c. à thé de piment d'Espelette
1/2 tasse de noix de pigne
Huile d'olive, en quantité suffisante

Variantes personnelles:
Quelques morceaux de poulet grillé
Une poignée de grosses crevettes
Quelques tranches de charcuterie ciselée
A ajouter après les légumes et avant les pâtes

Faire revenir dans l'huile d'olive chaude, l'ail et l'oignon rouge, ainsi que les noix de pigne pour griller légèrement. Réserver. Sauter ensuite les légumes dans l'ordre, puis ajouter les pâtes cuites, égouttées et rincées légèrement à l'eau froide. Assaisonner. Bien mélanger pour réchauffer largement. Ajouter l'ail et l'oignon ainsi que les noix réservées.

Pendant la cuisson ajouter un peu d'eau au besoin ou quelques gouttes d'huile d'olive pour éviter que le tout adhère à la poêle ou au wok.

Verser dans une assiette de service ou un ravier à salade. Décorer d'herbes fraîches et poivrer généreusement. Servir immédiatement avec un fromage râpé grossièrement. Placer le moulin à poivre à portée de main.

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