vendredi 30 novembre 2007

Petites crèmes à l'eau de rose comme chez Barbichounette ou à Istanbul, la porte d'à côté!

Quelle surprise en visitant mon site P'tit chef hier soir lorsque je tombe impromptue sur les petites crèmes à la rose façon Barbichounette, je recense les ingrédients, liste facile que j'ai en mains, mais encore! La recette se réalise au robot thermomix. Quelle joie! Que dire : je plane. Nous adorons l'eau de rose et malgré l'heure tardive ce sera fait en un tournemain. Rapidement je commente sur le bloguehttp://www.lamaisonnettedebarbichounette.com/et je monte actionner le robot pendant que monsieur là-haut écoute les nouvelles dans la pièce voisine. Tant pis pour le bruit, le dessert sera prêt pour le souper de demain... Alors que monsieur aura mis à mijoter le jambon dans la mijoteuse électrique. Vive les petits électroménagers!


En attendant le tout, pendant les 9 longues minutes de mouvement robotoire, je réfléchis et constate que mon petit dessert à l'eau de rose d'origine turque, fait à la main et décoré de pistaches serait fort probablement l'ancêtre de ladite crème. Menfin! Merci Barbichounette de m'avoir simplifié la vie. Il ne me restera plus qu'à le présenter à la façon de ces fameux poudings shops, servis pour quelques sous près de la gare d'Istanbul dans les années soixante-dix tel que mentionné dans mon ex-recette.


500 g de lait
2 oeufs
40 g de crème fraîche
20 g de Maïzena
50 g de sucre
quelques gouttes d'arôme de rose ou de sirop de rose Monin (moi, eau de rose)
quelques gouttes de colorant rose (j'ai hésité longuement avant d'en mettre car il me semble que c'est cancérigène mais à si petites doses... j'ai fini par abdiqué pour le romantisme de la couleur)


Pour ma garniture, façon Istanbul
25 ml de sucre glacé tamisé
15 ml d'eau de rose
pistaches broyées
graines de grenade fraîche (facultatives pour moi ici)

Mettez le lait, les oeufs, le sucre et la Maïzena dans le bol. Faites tourner quelques secondes à vitesse 5. Puis programmer 9 minutes à 90 C vitesse 3. A la fin du temps, ajoutez la crème fraîche, l'arôme et le colorant. Programmez 30 secondes à vitesse 5. Gouttez afin d'affiner le goût de la crème avec le sirop. Versez dans des verrines ou des petits ramequins. Mettez au frigo et patientez quelques heures. Pendant ce temps, postez-moi un commentaire et un autre à Barbichounette.

Ensuite, décorez pour le service. Saupoudrez d'un peu de sucre glace et arrosez de quelques gouttes d'eau de rose (attention quelques gouttes à peine suffisent car il ne faut pas noyer le poisson). Garnir de pistaches et de graines de grenade, si désiré.

Et pour terminer le tout, comme il se doit, n'oubliez surtout pas de conter fleurette à l'être aimé! Une rose pour toi, une rose pour moi... et peut être une petite lecture en soirée, style les contes des mille et une nuit ou même un journal de voyage comme la Route de la soie à pieds, avec en guise de breuvage réconfortant nulle autre chose qu'un... thé à la menthe!

mercredi 28 novembre 2007

Chicons (endives) gratinés

Petit souvenir du temps où j'avais un beau-frère français, sans oublier toute la communauté européenne qui gravitait autour... (français, suisse, belge, etc.) alors que toute ado que j'étais, leur culture tout comme leur différence m'intriguaient. A Sainte-Foy et Ancienne-Lorette, les jours de congé ou encore pendant les vacances d'été, j'y ai mangé cette entrée fort simple en même temps que j'ai appris à cuisiner le lapin à la moutarde, les coquilles Saint-Jacques, le gâteau aux amandes et au kirsch, le boeuf bourguignon, etc. Je me souviens aussi du goût d'un ragoût de fruit de mer aux salsifis qui me ferait encore pâmer d'envie, mais ma grande soeur ne l'a expérimenté qu'une seule et unique fois et ne m'a jamais passé le flambeau. Où est passée cette recette? Dieu seul le sait...


Revenons aux endives ou aux chicons comme le disent nos amis belges qui nous ont fait connaître ce met. Ceci n'est pas une recette mais une méthode ou plutôt un remake. Rétroaction en adolescence. Pourquoi pas? En automne ou en début d'hiver, le goût des endives remonte à la surface, un rattrapage impossible comme le goût de l'érable au printemps ou des bleuets au mois d'août. Est-ce cela que l'on appelle «être de son temps»? Je rigole bien entendu! Ah! oui, maintenant, je les déguste en repas léger de semaine et non plus, en entrée!

1 sac d'endives
Le jus d'un citron
Sel, poivre et muscade râpée
Béchamel
Jambon cuit en tranches
Gruyère râpé ou autre fromage, au goût et à volonté

Jeter les endives dans l'eau bouillante citronnée et cuire pendant 20 à 30 minutes, selon la grosseur de l'endive. Égoutter. Entourer chaque endive d'une tranche ou deux de jambon et posez-les dans un plat ou petit ramequin individuel allant au four. Couvrir d'une sauce béchamel puis saupoudrer légèrement de fromage gruyère râpé. Râpez la muscade. Gratiner au four à environ 375 F pendant une vingtaine de minutes et servir très chaud. Accompagner d'un verre ou deux de vin blanc.


mardi 27 novembre 2007

Filets de pangasius en rosaces à l'ail

Retour à un menu habituel ou plus familier en ce mardi... En effet, lorsque j'ai découvert cette façon d'apprêter les filets de poisson, la sole détenait toute la part du marché, il s'agissait du poisson chouchou au Québec mais maintenant que j'ai découvert le pangasius, voici «the» chouchou!

1 lb de filets de pangasius, coupés en deux sur la longueur (ou sole, aiglefin, morue, etc.)
3 c. à table de beurre fondu et huile d'olive
Le jus de 1/2 citron
2 gousses d'ail pressées
1/2 tasse de persil frais haché
Sel et poivre
Poivre au citron
1/4 de tasse de chapelure ou d'amandes moulues

Éponger les filets de poisson. Rouler et piquer avec des cure-dents. Placer dans un plat beurré ou huilé allant au four, le côté plat ou longiligne du filet de poisson placé au fond. Fondre la matière grasse et ajouter l'ail, le jus de citron, les assaisonnements et le persil. Verser sur le poisson et saupoudrer avec la chapelure ou les amandes moulues (attention elles vont rôtir rapidement si c'est le cas, la prochaine fois je mettrai de la chapelure comme à l'habitude). Cuire au four à 450 F pendant 15 à 20 minutes, selon l'épaisseur des filets.

Champignons farcis façon financière


L'accompagnement idéal d'un filet de poisson et d'un riz au cari. Tellement simple que c'est devenu un trio classique pour moi.

12 champignons moyens
2 c. à table de beurre fondu ou huile d'olive
2 c. à table de poivron vert haché finement
2 c. à table d'oignon haché finement
2 c. à table d'échalotes vertes hachées finement
2 c. à table de persil haché finement
Sel et poivre
Épices spike (on les trouve dans les épiceries d'alimentation naturelle) ou poivre de citron

Chauffer le four à 350 F. Essuyer les champignons à l'aide d'un linge humide. Retirer les tiges et les hacher finement, ajouter aux autres ingrédients et bien mélanger. Disposer les têtes de champignons le côté arrondi dans un plat à four peu profond, légèrement graissé. A la cuillère, verser le mélange dans les têtes de champignons. Cuire au four 15 minutes ou jusqu'à ce que les champignons soient complètement cuits.

Déposer sur un lit de riz, placé à l'aide d'un cercle, d'un emporte-pièce ou d'une boîte de conserve ouverte aux deux extrémités.

Maffé ou poulet en sauce aux arachides à la sénégalaise, un repas et deux livres sénégalais

Samedi dernier, soirée de réunion amicale à la maison à une semaine du départ de notre amie Ayavi qui nous concoctait un plat de maffé aux arômes du Sénégal, regorgeant de moult légumes, de poulet (on le fait aussi au boeuf), mitonné dans une sauce à base de tomates et arachides bien corsée. Accompagné comme le veut la tradition d'un riz cassé, dont les grains l'ont été de deux à trois, puis triés minutieusement par des femmes du pays. Au Québec, il est vendu en poche, c'est donc dire que ce travail fut exécuté préalablement à l'importation au pays. Ayavi me dit qu'elle le trouve à Montréal dans une épicerie africaine. Je crois qu'elle le trouvait bien facilement aussi à Paris où elle à vécu pendant 5 ans alors qu'elle y a fait ses études en littérature et en communications. Bien qu'elle dispose des épices typiques, elle a choisi de ne pas épicer ce met pour nous permettre dans un premier temps de nous initier au goût de l'arachide qui rend un fumet unique à la sauce. Rien à voir avec le goût des arachides comme on le connaît dans la cuisine thaïlandaise, cuisine qui se popularise beaucoup ici depuis les dix dernières années. J'ai donc inscrit les épices parmi les ingrédients facultatifs de la recette, question de rendre toute l'authenticité et la fidélité à ce met traditionnel, Ayavi nous ayant préparé une version disons plus occidentalisée. Malheureusement et dans l'énervement, nous avons oublié de prendre une photo. Désolée!

Littérature métisse
J'en profite aussi pour vous faire connaître deux titres fort à propos, étant donné que notre amie sénégalaise, reine des fourneaux ce samedi, est aussi l'auteure de deux livres excellents dont je vous recommande la lecture. Pour une suggestion de cadeaux de Noël notamment et pour ceux ouverts aux différences ou sur un monde en ethnicolor, rien de mieux.

Les amateurs de poésie apprécieront son premier livre, Souffles étranges, Métissages un recueil de poésies, nouvelles et textes de proses poétiques où une jeune adulte livre ses état d'âme et son regard parfois triste ou désemparé sur la vie.


Mais dans le deuxième titre, N'Dakaru, fragments d'amour, Ayavi Lake vous fera littéralement plonger dans des mondes aussi étranges que différents où la culture et les valeurs explosent ou implosent. Au fil des nouvelles, divers personnages se bouleversent et nous bouleversent, les tantes, l'homme au nez crochu, tout comme le marabout, l'amoureux et l'amant. Ces personnages permettent à l'auteur d'explorer le thème des relations homme-femme, de les confronter à la friction des cultures mais surtout de mettre en lumière une dualité métisse parfois acerbe, parfois exacerbée. Vous aimez les saveurs, les couleurs et les émotions fortes... vous suivrez ces personnages bigarrés dans le quotidien, les rues et les ruelles de Dakar et Paris: univers singuliers qui même s'ils vous semblaient familiers parce que vous êtes citoyen parisien ou avez été touriste à Dakar, vous feront désormais appréhender la communauté de façon plus critique et peut être alors poserez-vous un regard renouvelé sur la cité. Une réflexion étrange et brillante sur les amours, les stéréotypes aliénant ou émouvant aux confins d'une culture interdite. Un choc culturel à n'en pas douter.

Ayavi Lake, Souffles étranges, Métissages, Éditions Cultures Croisées, Roissy-en-Brie, paru en 2002, ISBN 2-91 3059 12-

Ayavi Lake, N'Dakaru, fragments d'amour, Éditions Cultures Croisées, Roissy-en-Brie, 141 pages, paru en février 2007 ISBN: 2-913059-28-7


Pour poursuivre notre souper sur une note savamment métissée, j'avais servi en dessert les sorbets métissés (sur le billet antérieur publié hier) à la vraie de vraie neige (représentant le sorbet québécois) par-dessus le sorbet à la banane (choisi pour représenter le Sénégal, la banane étant une production d'importance là-bas).


Voici donc maintenant comme promis la recette de maffé, poulet en sauce aux arachides à la sénégalaise dont nous avons omis de prendre la photo:

Un poulet entier en morceaux ou environ 1 kg de pilons de poulet ou hauts de cuisses de poulet
1 oignon moyen haché
4 gousses d'ail hachées
1 bte de tomates en dés
1 bte de pâte de tomates
1 tasse de beurre d'arachides
2 carottes coupées en 3
1 petite aubergine, coupée en gros morceaux
1/2 navet coupé en cubes
1 petit chou coupé en quartiers
1 sac de gombos surgelés et coupés, facultatif
2 c. à soupe d'huile d'arachides
Sel et poivre
Yet (épice sénégalais à base d'escargot), facultatif
Guedj (épice fait de poisson séché sénégalais), facultatif
1 petit piment cerise vert, facultatif
1 cube de bouillon à la tomate Maggi
1 cube de bouillon de poulet Maggi
3 tasses d'eau

Riz cassé 2 à 3 fois, pour le service

Mariner le poulet avec 1 gousse d'ail, 1/4 de l'oignon haché, sel et poivre environ 2 heures au réfrigérateur. Pendant ce temps, préparer les légumes.

Revenir l'oignon dans l'huile d'arachides, assaisonner avec le guedj et le piment, si désiré. Puis ajouter le poulet pour le faire dorer un peu. Ajouter la pâte de tomates, les tomates en dés et le liquide, laisser mijoter quelque peu. Ajouter 1/2 cube de bouillon de poulet, saler et poivrer. Ajouter l'eau et le yet et mijoter un peu. Ajouter les légumes, en commençant par le navet et le chou, ensuite ajouter les carottes et l'aubergine. Quand c'est presque cuit, ajouter le beurre d'arachide. Le laisser se répandre dans la sauce sans le brasser. Laisser mijoter 10 minutes à feu doux et à couvert. Quand l'huile remonte à la surface, ajouter les gombos. Cuire environ 15 minutes. Servir immédiatement avec le riz cassé.
Pour cuire le riz, faire d'abord bouillir environ 4 tasses d'eau légèrement salée. Ajouter 3 tasses de riz, bien mélanger. Enlever de l'eau à la louche jusqu'à temps que l'eau recouvre légèrement le riz. Baisser le feu à minimum. Brasser. Couvrir et laisser cuire une quinzaine de minutes.

dimanche 25 novembre 2007

Sorbet à la neige, vraie de vraie neige ou la véritable crème glacée à la vanille servie façon métisse



Aujourd'hui je vous propose une petite exploration enneigée. A vous de jouer! Moi j'attendais depuis des lustres pour m'exécuter. En effet, pour pouvoir le faire puis le déguster, ce sorbet, testé aujourd'hui, j'ai d'abord dû attendre la neige... mais qu'elle vienne un matin de congé, puis inviter mon amie sénégalaise à venir goûter. Comme elle s'était proposée pour nous faire goûter un met de son pays, c'était le moment tout désigné pour servir mon dessert inusité.

Désolée pour mes visiteuses et visiteurs d'Europe ou d'Asie sur la blogosphère, je ne peux vous livrer l'ingrédient principal... mais au moins vous saurez qu'on peut parfois aller jusqu'à en manger! On l'a tous fait pendant notre enfance! Mais quoi, quel québécois moyen n'a jamais osé goûter la neige?

Pour être dans le ton et faire une suite agréable au plat sénégalais que nous a préparé et servi notre amie Ayavi, j'ai donc préparé des sorbets métisses: c'est-à-dire un sorbet à la banane (la banane étant une production locale d'importance avec l'arachide au Sénégal) et un second sorbet aux couleur et saveur du Québec, un sorbet à la neige ou la véritable crème glacée à la vanille, dont le 3e ingrédient dans l'ordre étant la neige. Oui, crème glacée (neige) à la vanille. Véritable et extrêmement pâmant!

Québon, Nutrinor, Lamontagne et les autres peuvent aller se promener par les chemins enneigés. A faire et à refaire. Vous ferez deviner à vos invités quels sont les ingrédients de la crème glacée à la vanille, le glacé étant...

Sorbet à la neige (source: Sara Ban Breathnach, Éloge de l'ordinaire)
250 ml ou 1 tasse de crème épaisse

125 ml ou 1/2 tasse de sucre extra fin (sucre blanc que j'ai moulu au robot thermomix)
5 ml ou 1 c. à thé d'extrait de vanille
2 litres ou 8 tasses de neige fraîche (enlevez la croûte et servez-vous dans la neige humide et moelleuse qui se trouve dessous)
Chocolat et muscade râpés pour décorer (facultatif)

Mélanger la crème, le sucre et la vanille. Battre jusqu'à l'obtention d'un mélange mousseux. Verser le mélange dans un grand bol et ajouter graduellement de la neige jusqu'à ce que le liquide soit complètement absorbé. Placer au congélateur jusqu'au moment de servir. Décorer avec le chocolat et la muscade râpés.

Sorbet à la banane au thermomix
500 à 640 g de bananes congelées et idéalement coupées en morceaux, au préalable (au moins 5 ou 6 bananes)
1 oeuf entier

Mixer à vitesse 4 environ 1 minute. Râcler. Mixer 1 minute supplémentaire. Verser dans un bol, couvrir de papier saran. Couvrir. Congeler. Au service, mixer à nouveau 1 minute, si désiré.


Montage des sorbets façon métisse
J'ai déposé au congélateur mes verres à cocktail à double fond au même moment que j'ai congelé mes sorbets, en après-midi. Avant le service, j'ai sorti les verres et les sorbets. J'ai envoyé un invité chercher un peu de neige que j'ai rapidement déposée dans le fond des verres (la partie carrée) sur laquelle j'ai déposé les coupes. J'ai ajouté au fond une boule de sorbet à la banane (moins apparente sur les photos) par-dessus laquelle j'ai ajouté deux boules de sorbet à la neige.

J'ai servi immédiatement avec un assortiment de biscuits maison, tous publiés antérieurement. On voit notamment sur cette photo les tuiles aux amandes, sablés fondants, biscuits aux graines de sésames, biscottis canneberges et pistaches, biscuits chocolat-menthe.


Pour clore le tout, deux photos de ma table extérieure enneigée comme un guimauve... Mais quoi? C'est quand même l'ingrédient principal de mon sorbet numéro un!



samedi 24 novembre 2007

Muffins aux bananes tout beaux tout simples


Quand la simplicité embaume la cuisine... un vent d'enfance entre à la maison. Tout d'un coup, sans trop savoir pourquoi, vous vous souvenez tout comme moi d'une publicité qui remonte à loin... votre adolescence peut-être même votre enfance : «Je bois mon lait comme ça m'plaît».

De votre imaginaire un beau muffin fumant surgit voisinant un grand verre de lait. Vous pensez au pain aux bananes que la maîtresse de la classe de maternelle avait concocté un jour de fête. Vous devenez à nouveau la petite élève docile et soudain vous cédez à la tentation et même s'il est tard, vous sortez le bol à mélanger et partez le train train. Tant pis pour les nouvelles, le robot fera son oeuvre.


Mes excuses à toutes les personnes qui souffrent d'intolérance au lait, ma grande soeur y compris, mais j'aime toujours autant le lait et... les pâtisseries maison bien entendu... Bien que pour accompagner un dessert ou une collation je remplace maintenant très souvent le lait par le thé.

1/3 de tasse d'huile végétale
2/3 de tasse de sucre
2 oeufs
1 cuil. à thé de jus de citron
1/2 cuil. à thé d'essence d'amande
2 tasses de farine tout usage tamisée
1 cuil. à thé de poudre à pâte
1/2 cuil. à thé de soda
1/2 cuil. à thé de sel
1 tasse de banane bien mûre, en purée (2 à 3 bananes écrasées à al fourchette)
3 cuil. à table de lait
1/2 tasse de noix de Grenobles, amandes, acajoux ou graines de sésame
Pistaches et pépites de chocolat blanc, à volonté

Chauffer le four à 350 F. Mélanger tous les ingrédients liquides au robot pendant quelques secondes. Mélanger les ingrédients secs tamisés dans un bol moyen. Y enfariner les noix. Y mélanger la préparation liquide en pliant dans la pâte juste assez pour humecter. Déposer dans de petits moules à muffins garnis de moules en papier. Environ 16 moules. Garnir de pistaches et de pépites de chocolat blanc pour décorer. Enfourner et cuire pendant 20 minutes ou jusqu'à bien doré. (Pour un pain, cuire 45 minutes).

Source : Collection de découpures personnelles de la revue hebdomadaire Perspectives

mardi 20 novembre 2007

Sablés fondants

Encore une bouchée sucrée en prévision de Noël. On a testé dimanche soir avec un bon thé provenant de la boutique spécialisée de mon beau-frère et, ce fut un hit pour ne pas dire un coup de coeur parmi les 4 autres variétés de biscuits se voisinant sur l'assiette. Beau et bon, sablé craquelé fondant en bouche avec un goût de caramel ni trop présent ni trop sucré, rien à redire!

1 tasse ou 250 ml de beurre non salé, ramolli
1/2 ou 125 ml tasse de sucre à glacer
2 c. à thé ou 10 ml de vanille
1 3/4 tasse ou 425 ml de farine tout usage
1/2 tasse ou 125 ml de fécule de maïs
3/4 c. à thé ou 3 ml de poudre à pâte
1/4 c. à thé ou 1 ml de sel
1 tasse ou 250 ml de pépites de caramel SKOR (de marque Chipits)

Préchauffer le four à 350 F. Tapisser les plaques à pâtisserie de papier parchemin. Battre le beurre, le sucre à glacer et la vanille jusqu'à ce que le mélange soit crémeux. Dans un autre bol, mélanger la farine, la fécule de maïs, la poudre à pâte et le sel. Verser la moitié dans le mélange de beurre. Ajouter les pépites de caramel et le reste du mélange de farine. Rouler des cuillères à soupe (15 ml) combles de pâte en forme de boules. Les déposer sur les plaques à pâtisserie préparées en laissant environ 2 po ou 5 cm entre chacune. Cuire au centre du four préchauffé 15 minutes ou jusqu'à ce qu'ils soient légèrement dorés. Laisser tiédir sur la plaque 5 minutes. Saupoudrer de sucre à glacer, si désiré.

Source : Petit fascicule, Gâtons-nous en famille, 2006

dimanche 18 novembre 2007

Pain de viande au foie de veau

Tout le monde a sa recette personnelle de pain de viande, quelques blogueuses québécoises ont publié sur ce thème. Je ne sais trop pourquoi mais il s'agit d'un incontournable de la cuisine québécoise, à coup sûr! Un gagnant sur toutes les tables de bonnes familles, comme on dit ici. Enfant j'aimais et encore maintenant, même si j'en mange rarement.

Aujourd'hui j'ai deux recettes favorites en la matière, celle de ma mère bien entendu et celle-ci, particulière parce qu'elle contient du foie de veau et des légumes en julienne. Ainsi concocté ce sera un plat complet, auquel on ajoute un accompagnement pour garnir et présenter une meilleure assiette: traditionnellement ici on sert avec purée de pommes de terre et sauce aux champignons, un riz sauvage chaud aux pacanes serait un excellent accompagnement ou une salade verte aux agrumes un complément léger et parfait aussi, mais cette fois-ci ce fut une salade de riz et carottes aux canneberges, pistaches et persil. Bien que la liste des ingrédients soit un peu longue, ce pain de viande au foie étant copieux et robuste, il rejoindra nos boîtes à lunch pour notre plus grand plaisir. Je vous livre donc le tout sans plus.


2 c. à table de gras de bacon ou autre corps gras (l'huile d'olive et un peu de beurre font bien l'affaire)
1 1/2 tasse d'oignons hachés finement
1 gousse d'ail hachée finement
1 1/2 tasse de carottes en fines lanières
1 1/2 tasse de pomme de terre en fines lanières
1 tasse de navet en fines lanières (si vous ajoutez ce légume, réduisez les carottes et pommes de terre d'une demie tasse chacune)
1 1/2 livre de boeuf haché maigre, de type angus ou de veau haché (je préfère ce dernier)
1/4 de livre de foie de veau, roussi et haché fin
1/2 tasse de chapelure maison au robot, ou germe de blé ou bulgur moulu au robot
3 c. à thé de sel
1/2 c. à thé de poivre noir
1 1/2 c. à thé d'assaisonnement à volaille ou de sauge moulue
2 oeufs battus
2 tranches de bacon
Échalotes et persil frais hachés, facultatif

Chauffer le gras, y sauter les oignons. Mélanger aux ingrédients suivants, assaisonnements et oeufs. Verser dans une miche graissée, un moule à pain ou même un moule tubulaire. Déposer le bacon sur le dessus. Couvrir lâchement d'une feuille de papier aluminium. Cuire au four préchauffé à 350 F pendant une heure ou plus.


Potage aux tomates et aux raisins rouges


En ce soir enneigé, je vous propose un potage savoureux, corsé et différent... Une petite touche aromatique issue de Provence. Ah! le bon pernod bu à l'ombre un après-midi de canicule. Ce souvenir a de quoi faire fondre toutes les bordées de neige, paraît-il. J'ai donc en l'occurence sorti ce «torchon de blogue» venu directement de Provence en mai dernier... «coucou à toi Cricri de Marignane... et merci, bien entendu!»

Et faisant un peu de coq à l'âne, si vous ne les aviez pas encore vues, voici les tomates de notre jardin, récolte 2007. Un grand plaisir dans ma vie, d'être ainsi tombée dans les... tomates!

4 tomates bien mûres coupées en dés (vous ne me croirez peut-être pas mais il m'en restait encore quelques-unes du jardin qui avait mûries à l'intérieure bien entendu mais tout de même...)

1 oignon émincé
2 gousses d'ail pelées, entières
1 livre de raisins rouges sans pépin coupés en deux
6 tasses de bouillon de poulet
1 pomme de terre pelée, en dés
1 c. à soupe de cassonade
2 onces de pernod ou 4 étoiles d'anis
1 c. à soupe de pâte de tomate (obligatoire)
1 c. à thé de pâte Harissa
Sel et poivre du moulin
1/2 bouquet de persil frais haché
1/2 tasse de crème à 15 %

Faire revenir l'oignon dans l'huile d'olive 2 minutes sans colorer et ajouter les dés de tomates. Cuire 2 autres minutes, verser le bouillon de poulet, le raisin, l'ail et la pomme de terre; amener à ébullition, ajouter la cassonade, la pâte de tomate, la sauce Harissa, verser le pernod ou l'anis étoilé, saler, poivrer et cuire 20 minutes. Retirer l'anis, passer au robot, remettre sur le feu, incorporer le persil, la crème et chauffer sans faire bouillir environ 10 minutes. Goûter, rectifier si nécessaire et servir bien chaud.

Source: Le chef Gilles Hamel, Épicerie Corneau Cantin

vendredi 16 novembre 2007

Biscottis aux canneberges et aux pistaches

Vous l'avez deviné je suis dans mes préparatifs de Noël et j'ai commencé mes pâtisseries et petites douceurs festives. Un plaisir à faire comme à déguster. J'adore cuisiner ces bijoux, ça me relaxe, me fait décrocher et me donne le goût de chanter... et de recevoir des visiteurs. Venez donc sonner à ma porte si le coeur vous en chante...A bientôt et si ce n'était de la neige qui tombe en ce moment, je vous dirais : «ma porte est toute grande ouverte!»

500 ml ou 2 tasses de farine non blanchie
7 ml ou 1 1/2 c. à thé de poudre à pâte
180 ml ou 3/4 tasse de sucre
60 ml ou 1/4 tasse de beurre non salé, froid
1 oeuf
105 ml ou 1/3 tasse + 2 c. à soupe de lait
5 ml ou 1 c. à thé d'extrait de vanille
180 ml ou 3/4 tasse de canneberges séchées
180 ml ou 3/4 tasse de pistaches mondées entières, non salées

Placer la grille au centre du four préchauffé à 350 F. Tapisser une plaque de cuisson de papier parchemin. Dans le bol du robot culinaire, mélanger les ingrédients secs. Ajouter le beurre et mélanger jusqu'à obtenir une texture grumeleuse. Ajouter l'oeuf, le lait et la vanille. Pulser pour mélanger légèrement. Placer la pâte dans un bol et finir de la mélanger avec les mains, en ajoutant les canneberges et les pistaches. Former deux rouleaux de 25 cm ou 10 po de longueur. Déposer les rouleaux sur la plaque. Cuire au four pendant 35 minutes. Retirer du four et laisser refroidir pendant 20 minutes. A l'aide d'un couteau à pain bien tranchant, couper le rouleau à la diagonale, en tranches de 2 cm ou 3/4 de po d'épaisseur. Déposer les tranches sur la même plaque, remettre au four et cuire à 350 F pendant 25 minutes. Laisser refroidir sur une grille.


Source : Ricardo, Saison 2005-2006 ou http://www.radio-canada.ca/

jeudi 15 novembre 2007

Tchin tchin! Une pensée pour toi! Une pensée pour moi!

Pas de cuisine ce jeudi, à défaut de menu du jour voici la pensée du jour:
«L'apprentissage de l'art de vivre se compare à celui de la dégustation du vin: il se cultive une gorgée à la fois. Et notre propre verre doit d'abord déborder de bonheur pour que nous puissions également étancher la soif des autres.» Sarah Ban Breathnach

«Celui qui n'est pas heureux ne peut pas grand chose pour le bonheur d'autrui. Remplissez votre tonneau: les autres pourront en profiter quand il débordera.» Dr Étienne Jalenques

mercredi 14 novembre 2007

Tuiles aux amandes


J'avais un blanc d'oeuf au frigo et je ne comptais pas l'abandonner. J'ai pensé faire un biscuit amaretti aux amandes mais je n'avais pas suffisamment d'amandes ni de poudre d'amandes. Comme cette recette de tuiles traînait depuis le printemps dans sa fiche-dossier sur les biscuits, elle m'a fait un gros clin d'oeil ce dimanche matin. Vous connaissez mon faible pour les biscuits, n'est-ce pas? Alors ne me restait plus qu'à m'exécuter et ce fut l'enfance de l'art! Beaucoup plus facile que je ne le croyais. Faites-en autant! En plus on a toujours sous la main les ingrédients pour le faire et elle se réalise en peu de temps, soit de 20 à 30 minutes, vaisselle lavée y compris. Infusez le thé pendant la cuisson et le «timing» sera parfait.


1 blanc d'oeuf
1/4 tasse ou 60 ml de sucre
3 c. à table ou 45 ml de farine
2 c. à table ou 30 ml de beurre fondu
1 c. à thé ou 5 ml d'eau (moi, je n'en ai pas mis car ma dose de vanille débordait...)
1/2 c. à thé ou 2 ml de vanille
3/4 tasse ou 180 ml d'amandes coupées en tranches (ou moins, selon moi c'était largement trop)

Dans un grand bol, à l'aide d'un fouet, mélanger le blanc d'oeuf, le sucre, la farine, le beurre, l'eau et la vanille jusqu'à ce que la préparation soit homogène, sans plus. Laisser tomber la pâte, 1 c. à thé (5 ml) à la fois, sur deux plaques à biscuits tapissés de papier-parchemin ou beurrées, en espaçant les tuiles d'environ 2 po (5 cm). A l'aide d'une spatule en métal, étaler chaque tuile en un cercle de 3 po (8 cm) de diamètre. Parsemer les tuiles des amandes.

Cuire, une plaque à la fois, au centre du four préchauffé à 350 F (180 C) pendant environ 8 minutes ou jusqu'à ce que le bord des tuiles commence à dorer. Déposer les tuiles sur une grille et laisser refroidir complètement. Cuire le reste des tuiles de la même manière. (Vous pouvez préparer les tuiles â l'avance et les mettre dans un contenant hermétique, en séparant chaque étage d'une feuille de papier ciré. Elles se conserveront jusqu'à 2 jours à la température amiante.) Donne environ 24 tuiles.

Source : Coup de pouce, mai 2007

mardi 13 novembre 2007

Crevettes au cari à la vietnamienne


Seule à souper ce soir, je me suis concoctée de belles crevettes comme je les aime que j'ai dégustées en écoutant du cool jazz, du swing et du bebop. De quoi amortir un peu la neige en ce mardi ordinaire de p'tite semaine. Les crevettes cocktail que je prévoyais pour une entrée ce week end ayant été oubliées au frigo, je me suis précipitée en rentrant du travail. Ma recette exigeant normalement 700 g de crevettes, voici mon adaptation personnelle pour une personne. Bien que la photo soit floue, le plat n'en est que meilleur et j'ai décrété que c'est la faute au jazz puisque ça prend un coupable! Mais la photo dans la brume, si c'est bon,  pour une fois on s'en fout!

Une douzaine de grosses crevettes cocktail, décortiquées mais avec la queue
1/2 oignon, coupé en deux sur la longueur puis en lanières
1/2 poivron rouge, coupé en deux sur la largeur puis en fines lanières
2 gousses d'ail hachées fin
1 1/2 c. à thé de poudre de cari
1/2 c. à thé de curcuma
1/4 tasse d'eau
Nuoc mam ou sel
3 grosses étoiles d'anis ou 4 petites
2 c. à soupe d'huile
Riz basmati pour servir

Dans un wok chaud mettre l'huile. Y dorer l'ail et les légumes environ 5 minutes, puis ajouter les épices en poudre et les autres ingrédients. Bien mélanger pour que la sauce soit homogène, ajouter alors les crevettes. Mijoter jusqu'à ce qu'elles deviennent roses. Servir tiède dans un bol de basmati bien chaud.

Source: Van Dung Dorais, 150 recettes traditionnelles du Vietnam

Spaghetti et boulettes de viande aux épinards, sauce tomates aux palourdes

Un vieux classique toujours apprécié en tout temps. C'est tout dire! Mais non, j'ajouterai quand même quelques déblatérations sur le thème.

Car des boulettes, c'est quasiment un jeu d'enfant à confectionner ou, du moins, un met d'enfant, mais en tous cas, toujours réconfortant. Et des pâtes, on en consomme combien de livres par québécois moyen, déjà? Je ne m'en souviens plus... Que quelqu'un le sachant me le rappelle.

Mais nous deux, on en est à notre deuxième machine à pâtes... la première étant électrique a tant tourné que le moteur en a rendu l'âme. La seconde, une petite manuelle fait la job superbement. Mais la meilleure technique, le mieux encore remonte au temps où je tripais façon rustique et artisanale, ce qui demande uniquement du temps et de l'huile de bras... Oui j'en ai fait des pâtes à la main qui séchaient sur le manche d'une cuillère de bois coincée entre deux dossiers de chaises pendant que je pelais les tomates et préparais le pesto. Ce qui nécessitait un après-midi complet et ne laissait ni traces ni restes. Elles étaient de belle densité ces pâtes et plaisaient à tous. J'ajoutais à la semoule différentes farines (blé, sarrasin, seigle, etc.) et je me transportais par l'imaginaire en Italie, tandis que je pétrissais le tout et que je brassais la sauce. Je respirais mon basilic comme un véritable cadeau du ciel et je vénérais ces femmes au ventre aussi large que la familia. Il se peut que j'aie été une italienne dans une autre vie, si autre vie il y a! (Bon je m'en vais à Montréal d'ici peu, je me prépare à faire une p'tite virée chez Milano, on dirait!)

Je vous donnerai une recette de pâtes fraîches une autre fois, aujourd'hui il s'agit de boulettes de viande aux épinards qui mijotent dans une onctueuse sauce aux palourdes. Vous la servirez sur des linguines ou de simples spaghettis, c'est selon.

2 c. à soupe d'huile d'olive
2 c. à table chacun de céleri et d'oignon haché
2 gousses d'ail, broyées ou hachées
1 boîte de tomates  broyées avec pâte de tomates ajoutée
1 c. à soupe de persil haché

1 c. à table d'huile d'olive
1 boîte (12 oz) de petites palourdes, égouttées en prenant soin d'en conserver le liquide

1 paquet d'épinards, cuits à la vapeur ou au micro-ondes et hachés
1 livre de veau haché
1 oeuf entier
Sel et poivre


A feu moyen, mettre 1 c. à soupe d'huile dans une sauteuse. Dès que l'huile est chaude, ajouter les oignons et faire cuire 2 à 3 minutes. Ajouter le céleri, mélanger le tout, ajouter l'ail, laisser cuire à nouveau 2 à 3 minutes. Ajouter les tomates, mélanger le tout à nouveau. Saler, poivre et faire cuire de 3 à 4 minutes. Ajouter les herbes et le jus des palourdes. Assaisonner à nouveau, laisser mijoter à feu doux de 15 à 20 minutes.

Pendant ce temps, mettre la viande et les épinards cuits et hachés dans un bol à mélanger. Ajouter l'oeuf entier et bien mélanger le tout. Assaisonner au goût et continuer à mélanger la viande et les épinards pendant 2 à 3 minutes. Former des boulettes avec le mélange.


A feu moyen, mettre 1 c. à soupe d'huile dans une poêle à frire. Dès que l'huile est chaude, ajouter les boulettes et faire cuire le tout pendant 3 à 4 minutes. Mettre les boulettes dans la sauce et faire mijoter à feu doux de 6 à 8 minutes. Ajouter les palourdes, mélanger le tout et servir avec des spaghetti chauds.

Source: Vieille recette adaptée de celle du Chef Pol Martin, Revue Télé cuisine, no 30

lundi 12 novembre 2007

Biscuits chocolatés à la menthe

Biscuits subtilement chocolatés et mentholés. Les goûts ne sont pas trop présents en bouche. Parfaits pour accompagner un thé à la... menthe, bien sûr ou encore «Le puits du dragon», comme sur la photo ci-bas. Et pourquoi pas?


2 tasses de farine
2 c. à thé de poudre à pâte
1/2 c. à thé de sel
2 carrés de chocolat fondu
1/2 c. à thé d'essence de menthe (moi, extrait de menthe Clic)
1 tasse de graisse végétale (je préfère la Crisco)
1 tasse de sucre blanc
1 oeuf
1/2 tasse de lait
1/2 tasse de noix de Grenoble

Préchauffer le four à 400 F. Tamiser ensemble: farine, poudre à pâte et sel. Défaire en crème la graisse végétale et ajouter le sucre graduellement. Battre jusqu'à consistance légère. Ajouter oeuf et chocolat fondu et l'essence de menthe. Battre le tout vigoureusement. Incorporer la farine en alternant avec le lait.

Placer le mélange par cuillerées à thé sur une tôle à biscuits et aplatir avec un couteau trempé dans l'eau froide. Garnir chaque biscuit avec 1/2 noix de Grenoble. Cuire de 8 à 10 minutes (moi, 8 minutes).

Source: Le livre de recettes de Mireille, http://www.recettes.genieciel.com

dimanche 11 novembre 2007

Graines de pavot pour mon pain au yaourt du jour du souvenir...

Mon jour du souvenir à moi! Je lève mon coquelicot et mes pavots à tous ces soldats qui furent appelés et happés au combat! Une pensée et quelques graines de pavot pour eux puisque le pavot est une espèce de coquelicot, emblème de cette triste journée...
 
1 tasse ou 250 ml de yaourt nature
1/4 tasse ou 65 ml de graines de pavot
1/4 tasse ou 65 ml d'huile de maïs (moi, de canola)
1/2 tasse ou 125 ml de sucre à fruits (moi, sucre blanc)
2 oeufs battus
1 cuil. à soupe ou 15 ml de zeste d'orange (moi, zeste de citron)
1 3/4 tasse ou 425 ml de farine tout usage ou
1 3/4 tasse ou 425 ml de farine de blé entier (moi, de blé entier)
1 cuil. à thé ou 5 ml de levure chimique (poudre à pâte)
1/2 cuil. à thé ou 2 ml de bicarbonate de sodium (soda à pâte)
1/2 cuil. à thé ou 2 ml de sel

Préchauffer le four à 350 F ou 180 C. Dans un bol, mélanger le yaourt nature et les graines de pavot et laisser reposer 2 heures au réfrigérateur. Pendant ce temps, mettre l'huile, le sucre, les oeufs battus et le zeste dans un grand bol et bien mélanger. Réserver. Puis dans un autre bol, mélanger les ingrédients secs. Lorsque le mélange de yaourt et de graines de pavot est bien refroidi, y incorporer le mélange d'ingrédients secs ainsi que le mélange d'huile, de sucre, d'oeufs et de zeste et bien mêler tous ces ingrédients à l'aide d'une cuillère de bois. Verser la préparation obtenue dans un moule à pain beurré. Mettre au four préchauffé à 350 F ou 180 C et faire cuire 45 minutes ou jusqu'à ce que la lame d'un couteau glissée au centre du pain en ressorte propre. Servir tiède ou froid.
Source: Magazine Sel et poivre, no 35

En terminant je vous laisse sur un poème de Rimbaud et une photo de circonstance pour souligner le jour du souvenir à ma façon... Photo de la tombe du soldat inconnue, prise à Ottawa, en juin dernier alors que je recevais la visite de mon amie Christiane, venue de Marignanne pour 3 semaines.

C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Le Dormeur du val, Arthur Rimbaud, Octobre 1870

vendredi 9 novembre 2007

Quiche simple au fromage cottage

Une quiche qui porte bien son nom pour un bon petit déjeuner sans prétention le dimanche matin. La variante thon et câpres est aussi succulente!

4 oeufs
1 tasse ou 250 ml de fromage cottage
1 croûte à tarte cuite (moi, fond de pâte non cuite)
Fromage cheddar râpé, au goût
Sel et poivre
Moi, muscade râpée

Variantes:
Jambon et épinards
Tomates et échalotes, basilic ou autres fines herbes
Thon, bien égoutté et câpres
Asperges et jambon
Crabe et crevettes
Pesto, tomates séchées et olives noires tranchées
Moi, j'ai mis (courgettes, en allumettes et jambon taillé de même format et persil italien du jardin)

Mélanger le fromage cottage, les oeufs, saler et poivrer au goût. J'ai ajouté de la muscade râpée. Placer les ingrédients supplémentaires choisis (moi, jambon et courgettes, plus persil ciselé) dans la croûte à tarte et verser le mélange dessus. Couvrir avec le cheddar râpé. Placer au four à 425 F ou 215 C et cuire pendant environ 40 minutes ou jusqu'à ce que le milieu soit bien cuit. Laisser refroidir 5 minutes avant de servir.

Source: inconnue, feuille manuscrite transmise par une connaissance

mercredi 7 novembre 2007

Boulettes à la Distasio


Bon, étant donné la sale température ce soir, petit souper au resto avant réunion... je devais aller au vernissage du Salon des métiers d'arts mais bof! j'y retournerai plus tard pour fouiner à un moment plus calme. Je n'ai donc pas pu cuisiner mais je vous laisse tout de même une suggestion fameuse pour l'apéro... recette de Josée Distasio, que ma copine Line nous avait concoctée lors d'un mémorable souper estival. De quoi se réchauffer en cette froide soirée pluvieuse. Vivement que la neige arrive afin que je puisse tester puis vous publier ma recette surprise avec la première neige!

1 lb de viande hachée (agneau, veau, etc.)
2 oeufs
Chapelure
Raisins de corinthe ou persil ou les deux
Oignon haché fin, cru ou cuit
Sel et poivre

Mélanger les ingrédients et faire des boulettes de format moyen. Cuire au four à 400 F pendant 30 minutes. Accompagner de la sauce trempette suivante.

sauce trempette
Yogourt nature
Quelques gouttes de citron
Feuilles de menthe fraîche

source : Émission de télévision A la Distasio

lundi 5 novembre 2007

Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l'appelle un papillon.
Richard Bach, Illusions

Potage au millet, à la citrouille et aux lentilles germées

Hier soir, j'ai voulu répondre à la demande de ma copine Line en lui offrant ce petit plaisir «rétro à ma façon» pour ainsi dire. Car elle se rappelait avoir dégusté cette soupe il y a 20 ans, alors que nous étions influencées par la mode granolat. Je faisais honneur à ce cours de cuisine saine et végétarienne, sous forme de recueil, qui m'avait été offert en cadeau d'anniversaire. J'y ai appris tellement de bases comme la germination notamment... Entre-temps l'auteure, Madame Frappier, a publié divers bouquins superbement illustrés et tous plus beaux et alléchants les uns que les autres. Moi, j'ai conservé mon bouquin boudiné et, patiné au fil des ans et des anniversaires, tout comme moi, quoi!

Bonne soupe-repas à combiner avec pain et fromage ou crudités et cake salé, bruschettas, etc. Moi pour souper hier, j'ai servi avec les sablés au romarin, illustrés ci-bas sur le billet suivant. Façon idéale de consommer une combinaison de céréale et légumineuse en un même plat. Ceux qui conservent des doutes quant à la citrouille ou aux lentilles seront confondus-dus-dus! Malheureusement pas de photo de potage à publier... ce sera pour une autre fois! J'ai quand même placé une photo des germinations... Afin que votre potage soit bien coloré, d'un beau oranger, assurez-vous que la citrouille soit bien mûre et allez-y mollo avec le tamari!

J'ajouterai que l'on peut facilement faire germer les lentilles soi-même en procédant comme pour la luzerne dans un pot masson avec un chiffon-j tout neuf bien entendu et placé sous le cerceau ou encore dans un germoir maison, vendu dans les boutiques d'aliments naturels. Le mien date mais fait toujours la job: encore un fameux cadeau reçu jadis! J'adore le germoir car j'ai l'impression de gagner du terrain sur la saison et de profiter d'un mini-jardin intérieur. De la verdure facile en tout temps, il s'agit de s'assurer d'acheter des graines bien vivantes: céréales, légumineuses, légumes. C'est de la pure magie!

1 oignon haché
1 gousse d'ail émincée
3/4 de tasse de millet cru
2 tasses de citrouille coupée en dés
5 tasses de bouillon ou d'eau (moi, bouillon de légumes)
1 tasse de lentilles germées (moi, germées à la maison pendant la semaine dans le germoir Biosta)
2 c. à thé de basilic
1 pincée de sarriette
(moi, 1 branche de thym frais ou 1 pincée de thym séché)
Tamari ou sel (moi, tamari)
Beurre

Faire revenir l'oignon et l'ail dans un peu d'huile. Ajouter le millet et dorer quelques minutes. Ajouter le bouillon et la citrouille, amener à ébullition. Couvrir et laisser mijoter 30 minutes. Quand c'est bien cuit, brasser vigoureusement au fouet (pour défaire la citrouille) ou passer la moitié de la soupe au robot ou au mélangeur. Ajouter ensuite les lentilles germées, les herbes, sel ou le tamari et un peu de beurre. Laisser reposer 5 minutes. Servir. Surtout ne pas cuire après avoir ajouté les lentilles germées.

Source: Cours élémentaire d'alimentation saine, donné par Renée Frappier et publié en mars 1985 pour la Coopérative La Balance

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