Dimanche de la semaine dernière (entre Noël et le jour de l'an) ça devait être une belle rencontre à la maison avec la famille de ma marraine... Mais c'est comme ça parfois au Québec, il y a des ratés parce que la planète se dévergonde... Le redoux, la pluie, le vent, le gel, le dégèle, bref les files électriques cassent et puis en pleine nuit tout un quartier ou une ville se retrouve sans électricité: 8 000 abonnés en ont été privés à Jonquière et 52 000 au Québec. Mon quartier à Jonquière a été le dernier de la ville à être rebranché, nous avons été plus de 12 heures sans électricité, certains m'ont mentionné 18 heures. Ce qui veut dire 3 repas à pique-niquer et à manger froid pelotonnés dans nos jetés de fausse fourrure. Avec seulement la lecture pour nous délasser et la somnolence pour vaincre le stress. Mais la lecture fut impensable après quelques heures, trop difficile de se concentrer quoi!
Il est vrai que l'on a eu notre déluge historique à Saguenay! Après quoi, j'ai aussi vécu deux dégâts d'eau dans une même maison, à un an d'intervalle, le ruisseau voisinant la maison est venu frapper à la porte un beau soir alors qu'on préparait des pâtes fraîches pour le souper. Il a fallu reconstruire le sous-sol et le rénover deux années consécutives. Le beau grand ménage du printemps. Après quoi on a mis la maison en vente. Salut la campagne! On arrive en ville. Comprenez que quand une histoire comme ça arrive, une toute petite panne d'électricité d'un jour, ça nous met sur la brèche, le stress remonte à la surface tout seul. Et j'ai oublié de parler de notre début d'incendie: un beau feu de protéines avec un jambon ayant manqué d'eau! On a eu notre lot! Trois années de fous! Et je n'ai pas parlé de la tempête de verglas qui s'était abattue sur une grande partie du Québec il y a environ 10 ans. Ouf, les intempéries au Québec, ça nous connaît.
Revenons à la vie en ville, ici et maintenant ou la semaine dernière, ce matin-là nous devions bruncher en famille et j'ai dû annuler le tout. Pas d'électricité on ne va pas loin:
pas de chauffage, on n'est comme dans un grand réfrigérateur
pas de musique d'ambiance
impossible de faire café ni thé
impossible de faire cuire les gaufres
ni de faire cuire le beau pâté à la viande étoilé
ni les saucisses
ni le jambon
ni etc.
Pas de téléphone parce qu'on est branchés avec Vidéotron!
Pas d'ordinateur non plus pour passer le temps, on s'est retrouvés franchement déçus tous les deux, chacun sur son canapé à manger ses bas! Grrrrrrr... C'était pas prévu comme ça mon brunch. Vive Hydro Québec!
Alors aujourd'hui voici ce que j'ai improvisé avec les mini-brochettes de brunch que mon chum trouvaient jolies mais pas trop trop de saison a-t-il dit pour en rajouter quand je les lui ai offertes pour notre souper froid car on a eu l'électricité à 18h20 environ seulement et vers 17h on commençait à avoir vraiment faim. On s'est finalement décidés à manger les fromages et la terrine que nos invités qui s'étaient pointés nous avaient tout de même laissés par gentillesse. Je n'ai pu rejoindre tout le monde, ces derniers étant eux aussi privés d'électricité et de téléphone... Les pauvres, ils sont repartis bredouilles et moi sur le carreau, avec leur vin et leurs fromages confondue en excuses et confuse au plus haut point... J'en ai encore de la gêne, des remords et une déception indescriptible... Voici donc comme je le disais, mais je divague tellement, la quiche déjeuner à base de brochettes de brunch à l'air pascale. A bien y penser, cela doit être de la faute aux brochettes finalement s'il a fait trop doux...
Il est vrai que l'on a eu notre déluge historique à Saguenay! Après quoi, j'ai aussi vécu deux dégâts d'eau dans une même maison, à un an d'intervalle, le ruisseau voisinant la maison est venu frapper à la porte un beau soir alors qu'on préparait des pâtes fraîches pour le souper. Il a fallu reconstruire le sous-sol et le rénover deux années consécutives. Le beau grand ménage du printemps. Après quoi on a mis la maison en vente. Salut la campagne! On arrive en ville. Comprenez que quand une histoire comme ça arrive, une toute petite panne d'électricité d'un jour, ça nous met sur la brèche, le stress remonte à la surface tout seul. Et j'ai oublié de parler de notre début d'incendie: un beau feu de protéines avec un jambon ayant manqué d'eau! On a eu notre lot! Trois années de fous! Et je n'ai pas parlé de la tempête de verglas qui s'était abattue sur une grande partie du Québec il y a environ 10 ans. Ouf, les intempéries au Québec, ça nous connaît.
Revenons à la vie en ville, ici et maintenant ou la semaine dernière, ce matin-là nous devions bruncher en famille et j'ai dû annuler le tout. Pas d'électricité on ne va pas loin:
pas de chauffage, on n'est comme dans un grand réfrigérateur
pas de musique d'ambiance
impossible de faire café ni thé
impossible de faire cuire les gaufres
ni de faire cuire le beau pâté à la viande étoilé
ni les saucisses
ni le jambon
ni etc.
Pas de téléphone parce qu'on est branchés avec Vidéotron!
Pas d'ordinateur non plus pour passer le temps, on s'est retrouvés franchement déçus tous les deux, chacun sur son canapé à manger ses bas! Grrrrrrr... C'était pas prévu comme ça mon brunch. Vive Hydro Québec!
Alors aujourd'hui voici ce que j'ai improvisé avec les mini-brochettes de brunch que mon chum trouvaient jolies mais pas trop trop de saison a-t-il dit pour en rajouter quand je les lui ai offertes pour notre souper froid car on a eu l'électricité à 18h20 environ seulement et vers 17h on commençait à avoir vraiment faim. On s'est finalement décidés à manger les fromages et la terrine que nos invités qui s'étaient pointés nous avaient tout de même laissés par gentillesse. Je n'ai pu rejoindre tout le monde, ces derniers étant eux aussi privés d'électricité et de téléphone... Les pauvres, ils sont repartis bredouilles et moi sur le carreau, avec leur vin et leurs fromages confondue en excuses et confuse au plus haut point... J'en ai encore de la gêne, des remords et une déception indescriptible... Voici donc comme je le disais, mais je divague tellement, la quiche déjeuner à base de brochettes de brunch à l'air pascale. A bien y penser, cela doit être de la faute aux brochettes finalement s'il a fait trop doux...
Une abaisse de pâte de 9 pouces, précuite à 450 F pendant 8 minutes (j'avais un reste de pâte non roulée au frigo)
Beurre et huile
4 oeufs légèrement battus
500 g de yogourt nature
1 tasse de cubes de cheddar
1 oignon en tranches minces
2 tranches épaisses d'un bon jambon fumé de type méchoui (ils étaient embrochés)
1 pot d'oeufs de cailles marinés, égouttés et coupés en deux (eux aussi étaient en brochettes)
Sel, poivre
Muscade fraîche râpée
Beurre et huile
4 oeufs légèrement battus
500 g de yogourt nature
1 tasse de cubes de cheddar
1 oignon en tranches minces
2 tranches épaisses d'un bon jambon fumé de type méchoui (ils étaient embrochés)
1 pot d'oeufs de cailles marinés, égouttés et coupés en deux (eux aussi étaient en brochettes)
Sel, poivre
Muscade fraîche râpée
Chauffer le beurre et l'huile, faites-y revenir l'oignon jusqu'à ce qu'il soit transparent. Déposer sur le fond de l'abaisse. Dans la même poêle faites revenir légèrement les cubes de jambon. Déposer dans l'abaisse et y ajouter les cubes de fromage de sorte qu'ils se voisinent sur le fond de la pâte. Dans la poêle, faites dorer légèrement les oeufs de cailles cuits durs.Pendant que les oeufs dorent, mélanger à la fourchette les oeufs, puis ajouter le yogourt en mélangeant toujours. Assaisonner le mélange. Verser la préparation sur l'abaisse. Garnir des oeufs de caille. Décorer de muscade râpée. Enfourner. Cuire à 450 F pendant 10 minutes. Abaissez la température à 350 F et poursuivre la cuisson 20 minutes. Servir. Dégustez à pensant à vos projets pour l'an nouveau... Bref sur la liste du père Noël pour 2009, il y aura ces items:
un réchaud au butane
un foyer au gaz ou un poêle à bois peut être...
un téléphone cellulaire
un jeté supplémentaire de fausse fourrure
des batteries et des chandelles, en réserve bien entendu
deux bouteilles d'essence à fondue
des fromages, des viandes froides et terrines et du bon vin dans la chambre froide comme il se doit...
5 commentaires:
..bonjour Marie!!
..ce n'est pas drôle mais vous m'avez fait sourire;)la prochaine fois,je vous invite..ici,le père Noël est déjà passer lol!!..
..bonne semaine;)
~nancy
Oh la la ! J'espere que ca va mieux !
En tous cas cette quiche est fort appetisante !
Bises
maudit verglas, c'est ti platte ça... la nourriture réconfortante a ses charmes, oui Madame!!
Oh non, pauvre toi !! C'est vraiment pas de chance. Le même jour, je recevais des amis à souper (une quinzaine) et j'étais plutôt réjouie du temps doux car ça m'a permis de stocker beaucoup de bouffe dehors, dans mon BBQ qui ne me sert pas durant l'hiver, hihihi !!
Mais je vois que tu as su te rattraper avec les restants, tu es bien ingénieuse :)
N'oublie pas d'envoyer ta liste de cadeaux au Père Noël ! :)
En passant, j'adore le nouveau look de ton blog !
Merci Marie pour ta participation :-)
La voici sur help-beat-sarcoma-a-thon
http://help-beat-sarcoma-a-thon.blogspot.com/2009/01/quiche-aux-oeufs-de-caille-et-jambon-de.html
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