Voici le suivi de nos labos et de l'ouverture du kiosque à la ferme Arboflora à St-Honoré-de-Chicoutimi. C'était mercredi dernier et le Progrès-Dimanche y était!
La propriétaire de la ferme Arboflora, Tamara Koziej, commercialise maintenant les produits cuisinés à base de fleurs.
Photo Rocket Lavoie
Photo Rocket Lavoie
(Saint-Honoré) La capucine a un petit goût poivré et l'hémérocalle un léger goût sucré. Véritable passionnée de culture de fleurs comestibles, la propriétaire de la ferme Arboflora, Tamara Koziej, se lance dans la commercialisation.
La ferme de Saint-Honoré célèbre cette année son 15e anniversaire. Pour l'occasion, Mme Koziej, Polonaise d'origine, avait organisé une journée portes ouvertes, mercredi dernier. Démystifier et démocratiser la fleur comestible, voilà la mission que l'architecte paysager s'est fixée.
Des dégustations et des ateliers de cuisine ont d'ailleurs bien plu aux visiteurs. « Trop de personnes ne savent pas comment apprêter les fleurs. Plusieurs les utilisent comme élément décoratif seulement, mais ils oublient de les manger », souligne Tamara Koziej, qui s'est installée dans la région au début des années 1990.
Outre la culture de fleurs comestibles, Tamara Koziej se spécialise dans la culture horticole et la vente de vivaces rustiques.
Les représentants du Progrès-Dimanche ont même eu la chance de déguster quelques espèces. Curieusement, on ne s'attend pas à ce que les fleurs aient des goûts si différents les uns des autres. Tantôt sucrés, tantôt épicés, la capucine, le bégonia ou la pensée restent les fleurs favorites des cuisiniers.
D'ailleurs, la propriétaire de la ferme florale commercialise depuis peu des boites à lunch, composées de mets cuisinés avec des fleurs. Une quiche, des gaufres, des truffes et une petite salade plairont certainement aux gourmands. « Nous venons d'ouvrir un petit kiosque à même la ferme. Le kiosque sera ouvert tous les jours et nous expliquerons également comment apprêter les fleurs comestibles », explique Mme Koziej.
La dame travaille de concert avec la chef de Corneau Cantin, Marie Gauthier. Ensemble, elles organiseront des laboratoires et des ateliers ouverts à la population. Déjà, deux dates sont inscrites à l'agenda: les 12 et 26 août prochain.
« Plusieurs sont bien étonnés qu'on puisse manger autant de fleurs! Par contre, il faut s'assurer qu'elles n'ont pas été en contact avec des produits chimiques. Ici, tout est certifié écologique », affirme Tamara Koziej.
Cette dernière explique qu'une personne peut aussi bien prendre quelques pensées à même la boîte à fleurs, histoire de colorer la salade. « Évidemment, si on décide de faire un potage à l'hémérocalle, il faut une plus importante quantité et il faut alors se tourner vers les producteurs. Dans la région, je suis la seule », note celle qui fait affaire avec quelques chefs de la région, dont ceux des restaurants La Cuisine et L'Artis de Chicoutimi.
Pour de plus amples informations concernant la culture de fleurs comestibles, téléphonez au 418 673-6163.
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