Lorsque j'étais adolescente, je passais une partie de mes étés chez ma grande soeur, de 11 ans mon aînée, ma fratrie au grand complet à elle seule. Je cuisinais un peu et je l'aidais dans certaines tâches ménagères, j'apprenais à tenir maison en quelque sorte pendant qu'elle travaillait durant de longues heures. Je lisais beaucoup, écrivais, feuilletais ses livres de recettes et préférais celles à l'européenne.
Parfois j'osais faire un gâteau ou une petite pâtisserie. Mais malchanceuse, son robot Braun loin de me rendre la tâche facile me la compliquait davantage et parfois j'ai dû essuyer quelques cuisants échecs. Quand ce n'était pas la poudre à pâte éventée. En tout cas, je n'ai pas lâché pour autant.
A l'époque, c'était la mode des fruits dans l'alcool. Les cerises à l'eau-de-vie trônaient majestueusement dans leur magnifique jarre sur le buffet antique, les pruneaux à l'armagnac ou les poires à la poire Williams accompagnaient savamment le gâteau aux amandes et au kirsch en couronne. Hélas, nous avons perdues cette recette de gâteau si simple et fameux à la fois mais les fruits dans l'alcool, eux, toujours aussi chics et de bon goût, sont demeurés coûteux mais faciles à faire. J'en ai vu dernièrement dans une boutique de verroterie et de vaisselle. Je me suis donc laissée tenter cette fin de semaine. Espérant qu'une bloggeuse ou un visiteur de la blogosphère saura me rendre cette recette divine et bien française de gâteau aux amandes et au kirsch. Qui sait?
J'ai donc empruntée cette recette à l'illustre personnage qu'est la Mère Michel, auteur que j'ai eu l'opportunité de rencontrer et de côtoyer sur un plateau de régie au salon du livre. Il a signé de nombreux livres dont quelques-uns de recettes. Son livre Le jardin naturel à la patine jaunie nous a suivi depuis toujours et nous a permis de mieux reconnaître et cultiver les fines herbes et les plantes du Québec. On y a appris certaines bases sur le compagnonnage des plantes, le compostage domestique et bien d'autres choses encore. Depuis ce temps, j'ai aussi acheté Les meilleures recettes de la Mère Michel contenant certaines recettes classiques à conserver au répertoire comme la salade de pissenlit, la soupe aux orties, les frites de célériac, les croquettes de gombos ou mieux encore, les têtes-de-violon à l'ail des bois et aux morilles!
Voici donc la recette de fruits à l'alcool de la Mère Michel que j'ai préparée dimanche dernier. Les fruits macèrent sagement dans le sucre et l'alcool dans une belle jarre antique déposée à la chambre froide.
Ingrédients
Fruis frais de saison, à volonté (voir ci-bas; j'ai pris des fraises pour cette fois-ci)
Sucre blanc (vanillé)
Alcool à 40 %
Dans un pot de grès ou autre mais où ne pénètre pas la lumière (moi j'ai tout simplement utilisé une jarre en verre de couleur ambrée), on met des fruits frais qu'on recouvre de sucre (j'ai utilisé du sucre vanillé que j'avais préparé cet hiver avec une gousse ou deux de vanille) et d'alcool 40 %. Au printemps, des fraises, en été, des framboises, en automne, des mûres et des cerises. Si on la fait aux fruits sauvages, n'employer que des fraises, framboises et mûres. Garder le pot de grès bien couvert, au frais, dans un endroit sombre et suffisamment aéré. (Moi, dans la chambre froide). Plus, c'est vieux, meilleur c'est. Comme un vieux garçon.
Dans quelques semaines je vous ferai un petit rappel et un compte rendu de ce test fruitier.
Parfois j'osais faire un gâteau ou une petite pâtisserie. Mais malchanceuse, son robot Braun loin de me rendre la tâche facile me la compliquait davantage et parfois j'ai dû essuyer quelques cuisants échecs. Quand ce n'était pas la poudre à pâte éventée. En tout cas, je n'ai pas lâché pour autant.
A l'époque, c'était la mode des fruits dans l'alcool. Les cerises à l'eau-de-vie trônaient majestueusement dans leur magnifique jarre sur le buffet antique, les pruneaux à l'armagnac ou les poires à la poire Williams accompagnaient savamment le gâteau aux amandes et au kirsch en couronne. Hélas, nous avons perdues cette recette de gâteau si simple et fameux à la fois mais les fruits dans l'alcool, eux, toujours aussi chics et de bon goût, sont demeurés coûteux mais faciles à faire. J'en ai vu dernièrement dans une boutique de verroterie et de vaisselle. Je me suis donc laissée tenter cette fin de semaine. Espérant qu'une bloggeuse ou un visiteur de la blogosphère saura me rendre cette recette divine et bien française de gâteau aux amandes et au kirsch. Qui sait?
J'ai donc empruntée cette recette à l'illustre personnage qu'est la Mère Michel, auteur que j'ai eu l'opportunité de rencontrer et de côtoyer sur un plateau de régie au salon du livre. Il a signé de nombreux livres dont quelques-uns de recettes. Son livre Le jardin naturel à la patine jaunie nous a suivi depuis toujours et nous a permis de mieux reconnaître et cultiver les fines herbes et les plantes du Québec. On y a appris certaines bases sur le compagnonnage des plantes, le compostage domestique et bien d'autres choses encore. Depuis ce temps, j'ai aussi acheté Les meilleures recettes de la Mère Michel contenant certaines recettes classiques à conserver au répertoire comme la salade de pissenlit, la soupe aux orties, les frites de célériac, les croquettes de gombos ou mieux encore, les têtes-de-violon à l'ail des bois et aux morilles!
Voici donc la recette de fruits à l'alcool de la Mère Michel que j'ai préparée dimanche dernier. Les fruits macèrent sagement dans le sucre et l'alcool dans une belle jarre antique déposée à la chambre froide.
Ingrédients
Fruis frais de saison, à volonté (voir ci-bas; j'ai pris des fraises pour cette fois-ci)
Sucre blanc (vanillé)
Alcool à 40 %
Dans un pot de grès ou autre mais où ne pénètre pas la lumière (moi j'ai tout simplement utilisé une jarre en verre de couleur ambrée), on met des fruits frais qu'on recouvre de sucre (j'ai utilisé du sucre vanillé que j'avais préparé cet hiver avec une gousse ou deux de vanille) et d'alcool 40 %. Au printemps, des fraises, en été, des framboises, en automne, des mûres et des cerises. Si on la fait aux fruits sauvages, n'employer que des fraises, framboises et mûres. Garder le pot de grès bien couvert, au frais, dans un endroit sombre et suffisamment aéré. (Moi, dans la chambre froide). Plus, c'est vieux, meilleur c'est. Comme un vieux garçon.
Dans quelques semaines je vous ferai un petit rappel et un compte rendu de ce test fruitier.
Source : Le jardin naturel, La mère Michel, Éd. de L'Aurore, Mtl, 1976
3 commentaires:
Belle idée cette recette c'est comique j'ai le livre moi aussi mais je ne fais jamais ces recettes... J'adoore les herbes et les recettes anciennes.
Bonne journée!
ALors, ta confiture. Qu'en est-il advenu ?
MArie
Quel alcool as-tu utilisé ? Du kirsch ?
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